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Vuelta: "Je me suis fait épiler les poils du nez spécialement pour la course", la Visma s'attaque à un nouveau gain marginal

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Dans une interview accordée au Nieuwsblad, le coureur de la formation Visma - Lease a bike Victor Campenaerts s'est confié sur ses routines un peu particulières. Le Belge a notamment révélé qu'il ne laissait rien au hasard au niveau des gains marginaux, allant jusqu'à... s'épiler les poils du nez.

La chasse aux gains marginaux, c'est une constante depuis plusieurs années dans les pelotons professionnels. Légèreté des équipements, aérodynamisme des vélos, rasage des jambes, utilisation de cétones... Il existe pléthore d'exemples permettant de rendre compte que, oui, performer au plus haut niveau du cyclisme mondial se joue parfois sur des détails. Pour autant, jamais jusque-là la raison évoquée par Victor Campenaerts, le coureur de la Visma - Lease a bike, n'avait été mise en avant.

"Je me suis fait épiler les poils du nez spécialement pour la Vuelta", Campenaerts veut optimiser ses bandelettes nasales

Le Belge, qui a pris le départ de la Vuelta ce samedi, s'est confié dans un entretien au Nieuwsblad. Et ce dernier ne semble justement pas prendre à la légère le moindre détail, en témoigne son explication, tout d'abord, sur les bandelettes nasales, qu'il n'est pas le seul à utiliser dans le peloton. "L'idée est que le corps reçoit une rétroaction inverse. Lorsque l'on souffre vraiment, on commence généralement à hyperventiler par la bouche, mais si, dans ces moments-là, on se force à respirer par le nez, on envoie à son corps un signal de détente."

Une explication pour la moins sérieuse, même si l'ancien recordman de l'heure en 2019 conçoit qu'il ne s'agit pas non plus d'un gage de victoire ou de meilleure condition physique. Mais quitte à optimiser leur utilisation, autant y aller jusqu'au bout confesse le coureur de 33 ans: "Il ne faut pas s'attendre à des miracles avec ces bandes, mais une fois qu'on maîtrise un peu leur utilisation, on en retire quand même un petit bénéfice. C'est pourquoi je me suis fait épiler les poils du nez spécialement pour la Vuelta."

Cette dernière déclaration n'a pas manqué de faire sourire son leader sur ce Tour d'Espagne, Jonas Vingegaard, qui a plaisanté en disant que, pour cette raison, il devait l'accompagner sur la course: "Tu dois venir à la Vuelta avec moi pour fournir des bandelettes nasales tous les jours", rapporte Campenaerts. "C'était une blague, bien sûr. Mais je suis là, non?"

CMP