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Tour d’Italie: le patron du Giro l’assure, Froome ne sera pas destitué en cas de sacre

Christopher Froome

Christopher Froome - AFP

Toujours sous le coup d’une enquête après un contrôle anormal au salbutamol, Christopher Froome va bien prendre le départ du Tour d’Italie ce vendredi (du 4 au 27 mai). Et s’il gagnait, le Britannique ne serait pas inquiété par une destitution, a affirmé le patron du Giro.

Le Tour d’Italie 2018 va s’élancer ce vendredi de Jérusalem sur fond de suspicion. Car le cas de Christopher Froome n’est toujours pas réglé. Contrôlé positif en septembre 2017 au salbutamol (anti-asthmatique pouvant avoir des effets anabolisants), le Britannique peut toujours s’engager en compétition, malgré une enquête en cours, dont les conclusions sont attendues en juin.

Mais selon Mauro Vegni, cette affaire ne peut en aucun cas inquiéter le leader de la Sky en cas de triomphe à Rome le 27 mai. "David Lappartient (le président de l’UCI) a clairement dit que si Froome gagnait, alors cette victoire resterait sienne", a déclaré le patron du Giro ce jeudi en conférence de presse. "Lappartient s'est montré ouvert à notre raisonnement et, en quelque sorte, m'a fait savoir que ce ne serait pas un problème pour le Giro".

Vegni: "Ce n’est pas normal qu’il faille attendre huit mois…"

Le raisonnement de Vegni consiste à dire qu’en cas de sanction pour Froome, celle-ci devra s'appliquer au moment du verdict, et non pas contre ses performances antérieures. "Ce qui me laisse perplexe c’est le timing. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé et ce qui arrivera, mais aujourd’hui ce n’est pas normal qu’il faille huit mois avec la technologie actuelle pour savoir ce qu’il s’est passé", a tout de même critiqué le patron du Giro.

"A partir du moment où un athlète est à son top, le laisser courir avec ses suspicions ne fait de bien à personne, on ne peut pas laisser passer un an ou deux, mais en un mois ou deux ça doit être réglé pour savoir s’il est suspendu ou pas". Inquiet, Mauro Vegni ne veut surtout pas revivre le scénario de 2011. Cette année-là, Alberto Contador avait remporté le Tour d’Italie, avant d’être détrôné par la suite pour un contrôle positif au clenbutérol effectué avant le départ...

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D.W avec A.P et AFP