Tour de France (15e étape): "Pas là pour être 2e", Vingegaard prévient Pogacar

EN RÉSUMÉ
• Tadej Pogacar a assommé le Tour de France en remportant en solitaire dimanche la 15e étape au Plateau de Beille avec 1'08 d'avance sur Jonas Vingegaard. Le classement de l'étape.
• Le Slovène creuse une avance considérable au classement général.
• Le leader d'UAE, qui vise un doublé Giro-Tour inédit depuis 1998, a construit sa victoire en deux temps lors de cette étape très difficile, courue sous une forte chaleur, avec cinq grands cols au programme. La stratégie de Pogacar s'est avérée payante.
"Pas là pour être 2e", Vingegaard prévient Pogacar
Jonas Vingegaard accuse plus de trois minutes de retard sur l'actuel maillot jaune Tadej Pogacar, après 15 étapes. Mais le coureur Visma promet qu'il se battra jusqu'au bout pour triompher à Nice.
"Hier, j'ai grimpé comme jamais auparavant. Il faut accepter quand quelqu'un est meilleur, et Tadej est meilleur actuellement. J'espère que nous pourrons changer cela en troisième semaine. Je crois encore que c'est possible. Je n'abandonnerai pas sans combattre. J'ai gagné le Tour de France à deux reprises, je ne suis pas là pour être deuxième. Evidemment que je ferai tout pour gagner. Il a l'air très fort mais on a vu par le passé qu'il pouvait avoir un jour sans. Peut-être que ça lui arrivera dans la troisième semaine, on ne sait jamais. Je n'ai jamais failli mentalement. Je continuerai à me battre. Nous verrons le classement dans une semaine. Je n'ai pas perdu espoir, je continue à croire que c'est possible. Nous l'avons prouvé les deux dernières saisons, nous devons continuer à croire en nous", a confié le Danois en conférence de presse ce lundi, à l'occasion de la deuxième journée de repos.
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Malgré la perte d'une minute au général sur Pogacar, Vingegaard a réalisé "l'une des meilleures performances" de sa carrière
"Je suis fier de la façon dont j'ai roulé, de la façon dont l'équipe a roulé. L'équipe a roulé très fort aujourd'hui. Nous avons rendu la course très, très dure. Même dans la dernière montée, j'étais très, très fort. J'ai probablement réalisé l'une des meilleures performances de ma vie. Mais oui, aujourd'hui, Tadej était plus fort. Je ne peux donc pas être déçu, pour être honnête.
Je pense qu'il y a encore une chance. Le Tour de France n'est pas terminé et nous avons vu ces deux dernières années qu'il était parfois dans un mauvais jour. Nous devons donc espérer qu'il soit dans un mauvais jour. Bien sûr, s'il maintient ce niveau, ce sera difficile, mais il y a encore des chances.
Je ne peux pas être déçu du tout. Quand Tadej est à ce niveau, il est super fort. Les deux dernières années ont montré qu'il est parfois dans un mauvais jour et nous devons juste espérer que nous pouvons le faire craquer. Et si ce n'est pas le cas, je pense que nous devons être heureux de la façon dont je roule, parce qu'avec les blessures, comme je l'ai dit, aujourd'hui est probablement l'une des meilleures performances de ma vie.
Un plan pour battre Pogacar? J'aimerais bien le savoir aussi."
Propos recueillis par Arnaud Souque
Pour Evenepoel, Pogacar est "le meilleur du monde"
"Je pense que c'est clair que Tadej est le meilleur du monde. Jonas n'est pas trop loin mais je pense que Tadej est plus fort que Jonas pour le moment. Et puis il y a moi. Je pense que je suis le meilleur du reste mais le Tour n'est pas encore fini. Il y a encore des belles étapes et des grandes étapes très dures à passer mais pour le moment tout se passe bien. Je suis content, pour le reste il faut garder les pieds sur terre, continuer à travailler, continuer à pousser les pédales et essayer de consolider cette troisième place.
Il n'y a pas de frustration du tout, je pense que je suis venu pour regarder comment ça se passe dans le Tour de France. C'est mon premier Tour de France. Je suis là pour la course pour le podium. Je suis en maillot blanc avec assez beaucoup d'écart. Donc je suis très heureux. Il faut garder le moral, la tête haute et les pieds sur terre. Il y a encore une grande semaine qui arrive, mais pour le moment, tout se passe bien. Donc il faut qu'on continue comme ça."
Propos recueillis par Kévin Morand
Pogacar: "Nous devons garder la tête froide"
"Je savais que je pouvais peut-être essayer, mais la route était encore longue. J'ai donc souffert jusqu'à l'arrivée. Et j'étais super content quand j'ai atteint la ligne d'arrivée. Demain est un jour de repos et nous resterons concentrés pour les jours suivants. Nous avons une bonne équipe, une équipe forte et nous devons garder la tête froide jusqu'au dernier jour de Monaco à Nice."
Propos recueillis par Kévin Morand
Benoît Génauzeau, DS de TotalEnergies sur les performances de Pogacar
"Un revirement de situation ? Je n'y crois pas trop. Les choses sont bien installées. La dernière semaine est très exigeante. Il n'a raté aucun rendez-vous. Je ne vois pas comment ça peut s'inverser."
Propos recueillis par Rodolphe Ryo
Nicolas Guillé, directeur sportif de Decathlon-AG2R sur Pogacar: "Il peut toujours se passer des choses en troisième semaine"
"Le peloton est très fatigué. Cette semaine, ça a été très rapide. Tout le monde sait que la troisième semaine est très difficile. On sait que Pogacar est le meilleur de tous. Quand il est bien, on sait qu'il peut faire la différence, même à la sortie d'un Giro. L'an dernier, il a été dans le mal sur une étape. Il suffit d'une étape... Il a pris du temps, il est avec une grosse équipe. Ça me paraît difficile de le détrôner mais il reste un humain. Il peut toujours se passer des choses dans la troisième semaine. Hier, la Visma s'est pris une claque. Aujourd'hui, ils ont voulu remettre les compteurs à zéro. Il faut s'attendre à ce qu'ils réagissent. le sport de haut niveau appelle toujours à se poser des questions. Il ne vient pas de nulle part. Il a des résultats depuis qu'il est jeune. C'est une surprise pour personne. C'est un grand champion. Les grands champions font toujours la différence et sont toujours au-dessus de tout le monde."
Propos recueillis par Rodolphe Ryo
La "sale journée" de Romain Grégoire
Romain Grégoire: "Grosse journée. Devant ou derrière, on a tous vécu une sale journée. De mon côté, l'objectif était de passer la journée, les Pyrénées et de penser à la semaine prochaine. Cette foule présente du pied jusqu'en haut, pas un moment de silence, c'est bien ça apporte du soutien."
Andrej Hauptman, directeur sportif d'UAE Team Emirates après la démonstration de Tadej Pogacar
"Il est difficile de dire qu'on s'y attendait. Notre plan était de suivre Jonas. Mais aujourd'hui, quand Tadej voit qu'il est le plus fort, il attaque. Il reste encore une semaine. Nous devons encore faire les Alpes. Il reste encore une semaine. Nous devons encore faire les Alpes. Vous savez ce qu'est le cyclisme, surtout sur le Tour de France. Sur chaque étape, même les étapes plates, tout peut arriver. Et sur les étapes de montagne, un mauvais jour peut arriver. C'est déjà arrivé dans le passé.
Tadej est en grande forme, Jonas aussi. On peut s'attendre à tout, donc nous ne sommes plus impressionnés par le fait que Tadej attaque loin. Nous sommes ici pour faire notre meilleure course. Nous sommes juste ici pour gagner le Tour de France et faire de notre mieux avec nos gars et jusqu'à présent, nous avons fait une belle course."
Propos recueillis par Rodolphe Ryo
Lenny Martinez: "Le niveau est tellement fort"
Lenny Martinez: "Ça roulait vite, je me sentais vraiment bien au début. On avait David Gaudu puis après j'ai accompagné les coups quans c'est rentré. Je me sentais bien. Après au pied du col où j'ai explosé, c'était difficile, je n'avais plus d'énergie, trop les jambes. Au moins j'aurais essayé. Les jambes étaient vraiment bonnes, j'espère en profiter sur la troisième semaine."
"Le niveau est tellement fort avec Pogacar, c'est un peu qui choisissent si l'échappée va au bout. C'est vraiment compliqué, chaque année ça monte les cols plus vite, il faut sans cesse s'améliorer."
Tom Steels, directeur sportif de Soudal-Quick Step après la troisième place de Remco Evenepoel
"Aujourd'hui c'était dur pour tout le monde, je pense que tout le monde a fait son effort au maximum, au-dessus du maximum. Demain, c'est un jour de repos. Après, c'est une étape pour les sprinteurs. Aujourd'hui, c'est l'étape pour faire le maximum mais c'était aussi clair et intelligent de pas suivre les deux (Pogacar et Vingegaard). L'objectif était de prendre du temps sur Rodriguez et les autres derrière et ça, c'est réussi.
Il savait aussi que devant lui c'était un peu trop loin. Mais quand même, le plus important, il est chaque jour aussi là-bas. S'il reste dans une bonne santé, je pense que le podium n'est pas encore là, mais on est très près. C'est quand même un jour assez dur. Visman a fait vraiment un haut rythme toute la journée. C'était 4 600 mètres de denivelé. Si on peut rester ici, si on peut arriver sur le podium à Nice, on va être très contents.
(Sur Pogacar) Il est le meilleur, je pense. On sait que quand il est le meilleur, il est vraiment exceptionnel."
Propos recueillis par Arnaud Souque
Guillaume Martin (Cofidis), quelque peu circonspect sur France 2
"Quand je les vois passer (Pogacar et Vingegaard), je me dis que ça va vite... Je ne sais pas si c'est moi qui suis en dessous d'un niveau que jai pu atteindre par la passé ou simplement que le niveau des premiers s'est encore élevé... Je ne vais pas trop me prononcer mais en tout c'est clair qu'il y a encore un monde d'écart."
"Je pense que maintenant tout le monde voit que Pogacar est le plus fort", reconnaît la Visma
Grischa Niermann, directeur sportif Visma: "On venait pour prendre l'étape et gratter un peu de temps mais ça n'a pas été le cas. Pogacar était plus fort que Jonas. Je suis très fier de l'équipe, qui a fait un super travail. Jonas aussi mais on avait un adversaire qui était plus fort. Chapeau à Tadej et UAE, ils ont une bonne avance maintenant. Il faut qu'on l'accepte, il faut qu'on soit fier de ce qu'on a montré et qu'on reconnaisse que quelqu'un d'autre est plus fort. Je pense que maintenant tout le monde voit que Pogacar est le plus fort de cette course. On n'est pas surpris. Je ne suis pas déçu, tout le monde a fait un super travail, ils ont tout donné. Les deux dernières années, c'était différent mais cette année, Pogacar est le plus fort ici. Il faut l'accepter."
"Jonas est dans la meilleure forme possible après sa chute et sa récupération derrière. On est très heureux de son état de forme, il est très fort mais Pogacar est meilleur, c'est tout."
La première réaction de Pogacar: "J'ai vu qu'il était à la limite"
"Je n'aurais jamais pu imaginer ce genre de week-end en deuxième semaine. Je suis vraiment très heureux de ma forme en particulier aujourd'hui, il faisait très chaud. Ce fut une journée très difficile. J'ai toujours eu des problèmes avec la chaleur. On a vraiment fait un super boulot en essayant de me rafraichir en permanence. Ils ont essayé de contrôler, de rendre la course difficile dans les cols. Je n'ai jamais été inquiet. J'ai essayé de rester cool, de bien m'arroser, de bien manger. J'étais à la limite quand Jonas a essayé de me lâcher, mais j'ai très vite vu qu'il était à la limite, qu'il souffrait. Quand il a essayé de me lâcher une dernière fois, j'ai senti qu'il n'avait pas les jambes. C'est vrai que ça sent bon (pour la victoire finale) c'est très confortable comme avance. Gardons cette mentalité."
Le nouvel écart entre Pogacar et Vingegaard au classement général
Le maillot jaune possède désormais 3'09 d'avance sur le leader du Team Visma. Evenepoel complète le podium après 15 étapes et accuse un retard de 5'19 sur Pogacar. Le 4e, Joao Almeida, est à plus de dix minutes du leader de ce Tour de France.
Plus d'une minute de retard pour Vingegaard sur la ligne d'arrivée
Vingegaard a fait rouler son équipe tout au long de la journée pour user le maillot jaune, il a même attaqué dans le Plateau de Beille, s'en tenant à la stratégie mise en place, mais il s'est fait contrer par plus fort que lui.
Pogacar s'impose en solitaire et prend une option sur la victoire dans ce Tour de France
Le Slovène a encore fait plier son rival Jonas Vinegaard et décroche une deuxième victoire en deux jours. Le maillot jaune assomme le Tour.
2 km - Pogacar s'envole vers une 3e victoire dans ce Tour de France
42 secondes de retard pour Vingegaard.
3 km - L'écart se creuse en faveur de Pogacar
Plus de trente secondes d'avance pour Pogacar. Le maillot jaune porte un coup terrible à Vingegaard sur le plan psychologique. Avec le jeu des bonifications, le Slovène pourrait posséder trois minutes d'avance au soir de la 15e étape ce soir.
5 km - Le contre terrible de Pogacar !
Le Tour est-il en train de se jouer ? Vingegaard semblait avoir légèrement accéléré la cadence mais pas suffisamment pour décrocher Tadej Pogacar qui a déposé le Danois à la seconde où celui-ci à couper son effort.
7 km - Une stratégie à l'usure ?
Vingegaard mise sur la violence du tempo qu'il impose à Pogacar pour faire exploser le Slovène. Va-t-il parvenir à lâcher le Slovène ? Le Danois tente le tout pour le tout. Il reste un peu moins de 7 kilomètres à parcourir pour ces deux hommes.
8 km - Evenepoel ne peut lutter
Remco Evenepoel lisse son effort, les yeux sur le compteur, le 3e du général monte à son rythme pour limiter la casse. Il est à 25 secondes de Pogacar et Vingegaard.
9 km - Vingegaard et Pogacar en tête, c'est parti pour un duel au sommet
Les deux leaders de ce Tour de France ont fondu sur les hommes de tête à une vitesse folle. Carapaz essaie de s'accrocher tant bien que mal mais il ne peut suivre le rythme de ces deux monstres.
10 km - Vingegaard lance la première banderille
L'attaquant du danois est tranchante mais Pogacar s'accroche à sa roue malgré le rythme élevé. Le duo revient déjà très fort sur les hommes de tête.
10 km - Carlos Rodriguez lâché !
Le 5e du général ne peut plus suivre...
11 km - Enric Mas fait le tri à l'avant
Seul Tobias Johannessen parvient à suivre l'accélération de l'Espagnol dans un premier temps, mais Richard Carapaz demeure costaud, et il finit par rentrer.
11 km - Pogacar sur le point de lancer une offensive ?
Adam Yates vient parler à l'oreille de son leader tandis que Matteo Jorgenson jette ses dernières forces dans la bataille avec son Jonas Vingegaard dans sa roue.
L'homme qui avait jeté des chips à la figure de Pogacar a été libéré
Un homme de 32 ans qui avait jeté des chips à la figure des cyclistes Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard a été mis en garde à vue samedi, puis libéré dimanche, selon le parquet des Hautes-Pyrénées.
12 km - Vingegaard isolé
Le Danois laisse Matteo Jorgenson rouler dans le peloton maillot jaune. Wilco Kelderman s'est écarté. Tadej Pogacar a lui aussi perdu des équipiers et n'a plus qu'Adam Yates à ses côtés. Evenepoel s'accroche derrière le mailllot jaune. Devant on n'arrête plus de s'attaquer après trois kilomètres d'ascension.
13 km - Jai Hindley accélère à l'avant
Tout le monde a suivi cette vaine attaque du coureur de la Bora. Carapaz contre-attaque avec Mas, mais le peloton se rapproche inexorablement. Plus que 1'30 d'écart, à peine, entre ces deux échelons de course.
14 km - Guillaume Martin ne peut pas suivre le peloton, le peloton fait des dégâts
Le Français a été obligé de s'écarter, tout comme Ben Healy. Le rythme fait mal à Joao Almeida. Derek Gee n'est plus là.
14 km - De l'attentisme à l'avant
On se regarde un peu dans le groupe de tête, on se jauge, on prend les relais à moitié. Une attitude qui pourrait favoriser un retour du peloton maillot jaune qui a déjà repris 45 secondes dans son ascension du Plateau de Beille.
15 km - Les hommes de tête au pied du Plateau de Beille
C'est parti pour 15,8 km d'ascension. Les cinq hommes à l'avant possèdent 2'33 d'avance sur le groupe maillot jaune.
18 km - Le Plateau de Beille en approche
L'écart est monté à 2'43 en faveur des échappés qui n'ont plus que deux kilomètres à parcourir avant d'arrive au pied de la dernière ascension.
20 km - Tuile chez Visma
Problème mécanique pour Matteo Jorgenson qui devrait rentrer sans souci sur le peloton. Wilco Kelderman va certainement lever le pied.
26 km - 2'50" d'avance pour le club des cinq
Les cinq hommes à l'avant ne sont plus très loin du plateau de Beille (15,7km à 7,8%) juge de paix de cette 15e étape.
30 km - Keldemarn inarrêtable
Image insolite sur la route du Tour. Wilco Kelderman produit un effort considérable pour maintenir la pression vers le plateau de Beille mais il ne se rend pas compte qu'il a pris plusieurs dizaines de mètres d'avance sur les autres coureurs dont son leader, Jonas Vingegaard. Il lui aura fallu jeter un coup d'oeil dans son dos pour prendre l'information et ralentir, permettant à Matteo Jorgenson de venir l'épauler.
34km - Les hommes de tête dans la vallée
Laurens De Plus, Jai Hindley, Richard Carapaz, Enric Mas et Tobias Johannessen sont à l'avant. Ce qu'il reste du peloton maillot jaune est pointé à 2'32 de ce groupe.
44 km - Guillaume Martin s'accroche
Le grimpeur de la formation Cofidis reste au contact des favoris du groupe maillot jaune et va tenter de les accompagner au moins jusqu'au pied de la dernière ascension du jour, avant la grande explication dans le plateau de Beille.
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50 km - Bientôt cinq hommes à l'avant
Sacré numéro de Johannessen qui est revenu sur le quatuor dans l'ascension du Port de Lers (qui ne compte pas pour le classement de la montagne), son effort a presque abouti. Il lui reste moins de 10 secondes à couvrir pour rentrer sur ce quatuor qu'il aperçoit. Ben Healy et Simon Yates ont été repris par le peloton. Il n'y a plus de coureurs intercalés.
54 km - 3'08" d'avance pour le quatuor de tête
Le groupe maillot jaune est dans la descente. Il vient de passer devant l'étang de Lers.
59 km - Gerben Thijssen quitte la route du Tour
Le sprinteur belge de la formation Intermarché Wanty est le premier à abandonner dans cette 15e étape.
59 km - le quatuor de tête au sommet du col d'Agnes
Laurens De Plus est passé en tête devant Richard Carapaz et Enric Mas, décrochant 10 points pour le classement de la montagne.
61 km - Carapaz de retour sur le trio de tête
Enric Mas est surpris d'apercevoir Carapaz dans son rétroviseur alors que le quatuor affronte les pourcentages les plus difficiles du col d'Agnes.
63 km - Pogacar perd un équipier dans le col d'Agnes
Pavel Sivakov n'a plus la caisse pour soutenir le rythme, il décroche.
63 km - Trois hommes à l'avant
Laurens De Plus Jai Hindley et Enric Mas possèdent toujours 3'35 sur le groupe maillot jaune, preuve que ça roule très vite à l'avant. Richard Carapaz a lâché Ben Healy pour opérer la jonction. Il lui reste 20 secondes à boucher sur le trio de tête.
64 km - Un groupe maillot jaune réduit à une vingtaine de coureurs
Romain Bardet Egan Bernal et Tiesj Benoot ont été éjectés du groupe maillot jaune emmené par les Visma. Ils ne sont d'ailleurs plus que deux à pouvoir rouler pour Jonas Vingegaard dans ce peloton qui n'en est plus vraiment un.
65 km - Ben Healy au secours de son leader Carapaz
Le coureur irlandais, dans une excellente forme, s'est-il volontairement exclu du groupe de tête pour porter assistance à son leader ? Il semblerait que ce soit la stratégie chez EF Education - Easy Post.
66 km - Les échappés éparpillés dans le col d'Agnes
Ben Healy et Matteo Sobrero craquent à leur tour. Richard Carapaz est toujours intercalé devant un petit groupe emmené par Simon Yates. Lenny Martinez et Guillaume Martin sont encore plus loin.
66 km - La nouvelle composition du groupe de tête
Laurens De Plus, Jai Hindley, Matteo Sobrero, Ben Healy et Enric Mas forment le groupe de tête.
67 km - Des coureurs distancés dans le groupe de tête
La sélection se fait par le bas dans le groupe de tête qui perd des éléments. Un échelon plus bas, chez les poursuivants, Lenny Martinez ne peut plus suivre le rythme imprimé par Richard Carapaz, ça coince également pour Simon Yates. Le peloton vient tout juste d'entamer l'ascension du col d'Agnes.
69 km - Aucun français en tête dans le col d'Agnes
Les sept hommes esseulés à l'avant entament le col d'Agnes et ses 10 kilomètres d'ascension avec des passages à plus de 10%. L'écart avec les poursuivants, dont les Français Guillaume Martin et Lenny Martinez, commence à être conséquent (+1'02").
72 km - le groupe de tête scindé en deux
Sept coureurs (Healy, Mas, Jungels...) ont lâché leurs compagnons d'échappée et possèdent une dizaine de secondes d'avance sur des coureurs tels que Lenny Martinez et Simon Yates qui figurent parmi les piégés.
75 km - Le peloton en file indienne
Les organismes sont mis à rude épreuve sous de fortes chaleurs, mais le peloton ne faiblit pas à l'approche de la prochaine difficulté. Les coureurs circulent en file indienne sous l'impulsion de la Visma de Jonas Vingegaard. L'écart est retombé aux alentours des 3'30. Les 122 premiers kilomètres ont été avalés en trois heures.
81 km - Les fuyards continuent de creuser
Les 15 échappés qui ont récupéré Bob Jungels possèdent près de quatre minutes d'avance désormais. Ils abattent un gros travail dans la plaine et profitent de cette transition vers le col d'Agnes pour creuser sur le peloton des favoris. Le but étant d'arriver au pied de la prochaine difficulté avec le maximum d'avance avant la grande explication attendue en fin d'étape.
84km - 3'25" d'avance pour l'échappée
La Visma-Lease a Bike continue de perdre du terrain. La formation néerlandaise cherche surtout à durcir la course afin de reprendre du terrain sur Tadej Pogacar, sans pour autant jouer l'étape.
87km - L'écart continue de grandir
3'12", l'échappée continue de se faire son matelas, on perd quand même des forces dans cette séquence.
92km - Bientôt 3 minutes d'avance
Il y a de bons grimpeurs à l'avant, il faudra a minima cet écart au pied du Plateau de Beille pour viser la victoire et ça ne serait sans doute pas suffisant face à des Tadej Pogacar ou Jonas Vingegaard.
97km - Cap de la mi-course
Encore une fois, c'est une journée intense et l'échappée doit lutter pour prendre de l'avance. 2'40" d'écart.
103km - L'écart augmente
2'30" d'avance pour Simon Yates, Laurens De Plus, Jai Hindley, Bob Jungels, Matteo Sobrero, Lenny Martinez, Richard Carapaz, Ben Healy, Jakob Fuglsang, Guillaume Martin, Enric Mas, Alex Aranburu, Javier Romo, Oscar Onley et Tobias Johannessen.
Aucun danger au général : Healy est le mieux classé à 15'45".
109km - L'écart dépasse les deux minutes
Pas de quoi espérer pour autant pour le moment pour l'échappée.
116km - Meintjes rattrapé
Après son incident, Louis Meintjes a été repris par le peloton. Ils sont donc 15 à l'avant.
119km - La Visma maintient la pression
L'échappée n'ira sans doute pas au bout, il n'y a que 1'35" d'écart.
122km - Meintjes lâché sur problème mécanique
Il repart à 45" de l'échappée, ça sera trop compliqué pour rentrer sans doute.
131km - Longue vallée à venir
Il y aura près de 60 kilomètres de vallée pour aller chercher le col d'Agnes. Le peloton est à une minute de l'échappée au sommet.
132km - Tobias Johannessen en tête au 3e sommet du jour
Javier Romo (Movistar) récupère 8 points pour le classement de la montagne au Portet-d'Aspe. L'Espagnol a marqué ses premiers points aujourd'hui et a 38 unités de retard sur Tadej Pogacar. C'est Tobias Johannessen (Uno-X) qui est passé en tête.
133km - Jungels se sacrifie
A l'avant, Bob Jungels roule pour son coéquipier Jai Hindlay mais l'écart reste stable autour des 1'25".
136km - Dans le Portet-d-Aspet
La Visma continue d'imprimer le tempo, à 1'30" de l'échappée.
139km - Le Portet-d'Aspet en approche
L'échappée approche du col du Portet-d'Aspet (4,4km à 9,7%), la troisième difficulté du jour.
Renforcement des mesures face au Covid
Le Tour de France a renforcé dimanche les mesures de protection pour "limiter les risques sanitaires" face à la recrudescence du Covid-19 qui a affecté plusieurs coureurs ces derniers jours.
Le port du masque est désormais obligatoire pour toutes les personnes (organisateurs, invités, journalistes,...) "en contact avec les coureurs et les membres des équipes cyclistes" avant et après les étapes, ont indiqué les organisateurs d'Amaury Sport Organisation (ASO).
Plusieurs coureurs, dont le Britannique Tom Pidcock et l'Espagnol Juan Aysuo, coéquipier du maillot jaune Tadej Pogacar, ont abandonné après un test positif au Covid.
147km - Sommet du col de Menté
L'Espagnol Javier Romo (Movistar) prend les 10 points devant Richard Carapaz. Le peloton est est à 1'20".
150km - Girmay reclassé à la 3e place au sprint intermédiaire
Il avait tassé Michael Matthews, il perd 5 points dans l'affaire mais en reprend toujours à Jasper Philipsen.
151km - Des coureurs reviennent à l'avant
C'est au prix d'un gros effort que Ben Healy, Javier Romo et Simon Yates sont en train de rentrer à l'avant, à trois kilomètres du sommet.
152km - La Visma continue de rouler
La Visma-Lease a Bike mise sur cette étape pour tenter de reprendre du temps à Tadej Pogacar.
153km - Plus que 12 coureurs à l'avant, avec Carapaz
Richard Carapaz a effectué un gros effort pour intégrer l'échappée, où ils ne sont plus que 12. Simon Yates se trouve dans un second groupe, à 40". Romain Bardet n'a pas réussi à suivre.
155km - L'échappée explose
On a déjà perdu plusieurs éléments à l'avant dont Michal Kwiatkowski ou Biniam Girmay. Rui Costa a attendu Richard Carapaz.
156km - Carapaz à l'attaque dans le peloton
L'équipe EF essaie de rentrer avec son leader, Romain Bardet est à quelques mètres avec un coéquipier et Ben Healy.
157km - DSM et EF roulent dans le peloton
On essaie de limiter l'écart avant le col de Menté (9,3km à 9,1%), où il faudra ressortir en costaud.
161km - Girmay en tête au sprint intermédiaire
Il a désormais 96 points d'avance sur Jasper Philipsen pour le maillot vert. Sauf abandon, il devrait remporter ce maillot vert.
166km - La composition de l'échappée
On a : Michael Matthews (Jayco-AlUla), Michal Kwiatkowski (Ineos Grenadiers), Julien Bernard (Lidl-Trek), Nans Peters (Decathlon-AG2R); Nico Denz, Jai Hindley, Bob Jungels (Red Bull-Bora-Hansgrohe), Lenny Martinez (Groupama-FDJ), Rui Costa (EF Education - EasyPost), ENric Mas, Alex Araburu, Davide Formolo, Gregor Mühlberger (Movistar), Louis Meintjes, Biniam Girmay (Intermarché-Wanty), Magnus Cort, Tobias Johannessen (Uno-X), Mathieu Burgaudeau, Jordan Jegat (TotalEnergies).
167km - Girmay à l'avant
Le maillot jaune va avoir l'occasion de conforter son maillot vert au sprint intermédiaire.
172km - Un gros groupe est sorti
Lenny Martinez est enfin à l'avant ! Enric Mas et Guillaume Martin sont présents aussi.
176km - Bardet et Gaudu repris
On est dans la vallée désormais, Bob Jungels (RedBull-Bora-Hansgrohe) a relancé le premier.
180km - Des relances dans le peloton
Oier Lazkano est distancé à l'avant dans la descente et on assiste à des relances dans le peloton, l'échappée n'a pas réussi à se constituer dans la première montée.
185km - Pogacar a pris un point au sommet
Un peu ni vu ni connu, Tadej Pogacar a pris un petit point au sommet, confortant son maillot à pois.
187km - Un trio dans la descente
David Gaudu et Romain Bardet continuent avec Oier Lazkano, mais le peloton n'a que 20 secondes de retard, emmené par la Visma-Lease a Bike.
190km - Gaudu en tête au sommet
David Gaudu prend les 10 points au sommet du col de Peyresourde devant Oier Lazkano. Romain Bardet passe en troisième position.
191 km - Les favoris se marquent à la culotte
Les attaquants ne désespèrent pas de parvenir à s'échapper et insistent pour faire le trou mais aussi bien chez Visma que chez UAE, on veille à ne pas se laisser surprendre. La course est verrouillée.
192 km - Gaudu se joint à cette petite entreprise
Trois Français à l'avant désormais à l'approche du sommet de Peyresourde. Jonas Abrahamsen coince dans le peloton, Biniam Girmay s'accroche.
193 km - Bruno Armiral n'a pas de bon de sortie
Le Français se fait reprendre par des UAE qui ne laissent décidément rien passer dans ce Tour... Mais il y retourne quand même ! Jordan Jegat (Total Energies) l'accompagne.
194 km - Lapeira en difficulté, Thomas en sursis
Le champion de France, qui dispute son premier Tour de France, n'a pas fait illusion très longtemps. C'est difficile également pour Kévin Vauquelin et Geraint Thomas. Carlos Rodriguez (Ineos) perd un équipier de valeur.
194 km - les attaques se multiplient à l'avant
Sans grande réussite pour le moment. Jakob Fuglsang et Harold Tejada ont tenté leur chance sans parvenir à s'échapper pour l'instant. Laurens De Plus s'y essaie à son tour.
Le Tour s'adapte à la résurgence du Covid avec de nouvelles mesures
Le port du masque est désormais obligatoire dans les zones mixtes et dans les paddocks des bus équipes notamment afin de limiter les risques sanitaires.
196 km - Paul Lapeira en tête du peloton, Arnaud Démare en difficulté
Le coureur AG2R avec son maillot bleu blanc rouge de champion de France ouvert aux vents. Pouvait-on rêver meilleure image ? C'est beaucoup plus dur pour Arnaud Démare, qui n'est déjà plus au contact du peloton. La journée risque d'être atrocement longue et calamiteuse pour le sprinteur de la formation Arkéa.
C'est parti pour cette 15e étape !
On va monter tout de suite avec le col de Peyresourde: 6,9 km d'ascension à 7,8% de moyenne.
Un Français pour lever les bras en ce 14 juillet ?
La dernière fois que c'est arrivé, c'était en 2017, avec la victoire de Warren Barguil sur la 13e étape entre Saint-Girons et Foix.
Le départ réel sera donné dans moins d'un kilomètre
Le peloton va monter très vite dans cette étape la plus difficile en termes de dénivelé.
L'auteur du jet de chips placé en garde à vue
L'auteur du jet de chips au visage de Tadej Pogacar a été rapidement retrouvé. Selon Le Parisien, le spectateur, présent ce samedi à deux kilomètres de l'arrivée sur la 14e étape du Tour de France, a été arrêté dans la foulée par un gendarme ayant vu la scène. Embarqué moins de cinq minutes après son geste, il a été placé en garde à vue pour violences aggravées.
Aperçu avec un drapeau breton, ce spectateur avait sympathisé avec d'autres personnes sur place. "Il a passé un après-midi bien arrosé", a confié un témoin, qui avait pu échanger avec celui qui a passé sa nuit en cellule de dégrisement. Ce spectateur devrait être entendu par les gendarmes ce dimanche.
"C’est plié", Pogacar a-t-il tué définitivement le suspense avec sa démonstration dans les Pyrénées?
S’il avait su répondre à la mine posée par Tadej Pogacar en Auvergne, Jonas Vingegaard n’a cette fois rien pu faire. Avec un écart au général de près de deux minutes entre les deux hommes au soir de la 14e étape ce samedi, le suspense s’est peut-être envolé pour de bon.
Parcours, profil, favoris... Tout ce que vous devez savoir sur l'étape du jour
Le Tour de France 2024 se poursuit, en ce dimanche 14 juillet, avec une 15e étape qui s'annonce très alléchante entre Loudenvieille et le mythique Plateau de Beille, 197,7 km avec des ascensions qui risquent de faire mal, à la veille de la journée de repos.

Bonjour à tous
Bienvenue sur RMC Sport pour suivre, à partir de 12h05, la 15e étape du Tour de France entre Loudenvielle et le Plateau de Beille. Il y aura cinq difficultés ce dimanche pour 198 kilomètres de course.