Tour de France (8e étape) – Vuillermoz : un Français s'impose au sommet de Mûr-de-Bretagne

Au lendemain de la 26e victoire en carrière de Mark Cavendish sur la Grande Boucle, la 8e étape du Tour 2015 a fait voyager le peloton de Rennes à Mûr-de-Bretagne, montée finale de 2 kilomètres à 6,9% de moyenne surnommée « l’Alpe d’Huez bretonne ».  Une étape qui a vu la victoire du Français Alexis Vuillermoz (AG2R La Mondiale) alors que Vincenzo Nibali a perdu du temps sur ses concurrents.

17h55 - Vuillermoz - « Je pensais qu’ils allaient me rejoindre »

Ce n'est qu'au tout dernier moment qu'Alexis Vuillermoz a réalisé qu'il allait remporter l'étape : « Je suis encore très émoussé de cette arrivée. L’équipe m’a très bien positionné, j’ai pris mes responsabilités dans le mur. Quand Froome est revenu, j’ai pris sa roue et j’ai attaqué quand il a baissé de pied. Je ne savais pas où ça allait mener, j’ai baissé la tête et j’ai foncé. Je pensais qu’ils allaient me rejoindre, et à 50 cm de la ligne je réalise que je suis tout seul. C’est super de contrer Froome, mais je me considère surtout comme un grimpeur-puncheur, j’ai des fibres rapides, mais comme je l’ai déjà dit, en haute montagne, je ne pense pas pouvoir rivaliser. »

17h45 - Guimard : « C’est lui le plus fort de son équipe »

Pour notre druide, malgré la réactions très humble de Vuillermoz, qui se dit prêt à travailler pour ses leaders en montagne, il a l'étoffe d'un leader de son équipe : « Il a un discours très modeste, mais je pense que c’est lui le plus fort de son équipe en haute montagne. Il devrait être meilleur que Bardet et Péraud. Je pense qu’il sera un grand animateur dans les Pyrénées. »

17h40 - Guimard : « Les bénéfices de l'école VTT »

« Il touche les bénéfices de l'école VTT, d'où il est issu. Sur les parcours de VTT, il y a des passages très pentus sur 20 ou 30 secondes, il faut énormément de puissance. Ca permet d’acquérir des qualités de puissance aérobie et anaérobie au-dessus de ce qu’on va aller chercher sur la route. »

17h36 - Bardet : « Il ne s’est pas démonté »

Romain Bardet, lui aussi coureur d'AG2R, n'a pas été surpris de la victoire de Vuillermoz, qu'il sait très fort dans un finish comme celui-là : « C’est super pour l’équipe, il savait qu’il en était capable, il ne s’est pas démonté. »

17h33 - Péraud : « Il est énorme » 

Coéquipier de Vuillermoz, Jean-Christophe Péraud a encore une fois été impressionné par les qualités de puncheur du vainqueur du jour : « Il est énorme, tout simplement énorme. C’est un des meilleurs puncheurs du monde. Ca roulait à bloc, et il a rassis tous les cadors, c’est un truc de fou. Il m’impressionne. »

17h30 - Vuillermoz dans son jardin

A l'arrivée, Alexis Vuillermoz (AG2R), superbe vainqueur du jour n'a pas caché que ce type d'étape était sur mesure pour ses caractéristiques, mais ne s'attend pas à pouvoir rivaliser avec les meilleurs en montagne : « C’est le type d’étape qui me convient. Je suis un grimpeur-puncheur, c’était fait pour moi. En haute montagne, je ne pense pas rivaliser, j’aiderai mes leaders. »

17h28 - Général : le perdant, c’est Nibali

Si elle a permis à Vuillermoz de contrer et de s’envoler vers la victoire, la grosse accélération de Chris Froome dans la montée de Mûr-de-Bretagne a fait une victime parmi les prétendants au général : Vincenzo Nibali n’a pu suivre le rythme et concède dix secondes aux autres favoris.

17h24 - Le top 10 de l'étape

17h21 - Victoire pour Vuillermoz !

Il aura fallu attendre la 8e étape mais les coureurs français ont enfin ouvert leur compteur sur ce Tour 2015. Et de quelle manière ! Parti en contre dans les derniers hectomètres, Alexis Vuillermoz s’offre un succès de prestige au sommet de Mûr-de-Bretagne. Un grand bravo au coureur de l’équipe AG2R La Mondiale !

17h19 – Vuillermoz s'envole, Nibali souffre

A un kilomètre de l’arrivée, Chris Froome se place en tête et accélère. Le Français Alexis Vuillermoz (AG2R La Mondiale) contre et s’envole vers la victoire. Vincenzo Nibali est en souffrance et va perdre du temps sur ses concurrents.

17h18 - Froome en patron

Les Sky maîtrisent le début de montée avec un Chris Froome impressionnant d’aisance.

17h16 - Tout le monde est placé

Le peloton est désormais très réduit mais les leaders et favoris sont bien placés, à l’image de Chris Froome. On vient de rentrer dans la montée de Mûr-de-Bretagne.

17h13 - Ça perd par l’arrière

A l’approche de la montée finale de Mûr-de-Bretagne, le rythme a augmenté en tête du peloton qui perd de nombreux éléments par l’arrière.

17h10 - Les hommes de tête repris

Huzarski distancé peu avant, Bak et Golas étaient les deux derniers coureurs en tête. Mais le peloton a repris les deux hommes à 8 kilomètres de l’arrivée. L’explication, ça va être à Mûr-de-Bretagne. Plus que quelques minutes et le peloton y sera.

17h08 - Froome peut-t-il encore prendre du temps ?

Leader au général, le maillot jaune Chris Froome peut-il encore prendre du temps sur la concurrence à Mûr-de-Bretagne ? Interrogé sur France Télévisions, Nicolas Portal n’y croit pas trop. « C'est quand même difficile, il n'y a qu'un peu moins d’un kilomètre autour de 10 %, le reste est plutôt à 3 ou 4 %, rappelle le directeur sportif de l’équipe Sky. Il ne faudrait pas perdre du temps maintenant alors que nous avons fait un très bon début de Tour. Il y a en plus un vent qui nous ralentit un peu donc ce sera compliqué. »

17h04 - Le peloton toujours à 30 secondes

L’écart entre le trio de tête et le peloton reste constant ces dernières minutes : 33 secondes à 11,7 kilomètres de l’arrivée.

17h - Alors, on fait le Mûr ?

Pas la peine de s’en cacher, cette 8e étape n’a pas été très spectaculaire. Pour l’instant. Mais ça risque d’exploser dans tous les sens à Mûr-de-Bretagne, même si les écarts ne pourront pas y être énormes.

16h55 - Le trio de tête sous les 30 secondes

A 20 kilomètres de l’arrivée à Mûr-de-Bretagne, le rythme du peloton augmente. L’écart avec le trio de tête (pour rappel : Lars Bak, Michal Golas et Bartosz Huzarski) est tombé à 28’’.

16h51 - Janse van Rensburg, le Springbok breton

Vainqueur à Mûr-de-Bretagne sur le Tour 2011, Cadel Evans est un jeune retraité du cyclisme professionnel. Mais le peloton de la Grande Boucle 2015 possède un vainqueur au sommet de « l’Alpe d’Huez bretonne » : le Sud-Africain Reinardt Janse van Rensburg, membre de l’équipe MTN-Qhubeka, s’y est imposé lors d’une étape du Tour de Bretagne 2012. « Nous allons préparer le sprint pour lui », précise Douglas Ryder, le manager de la formation sud-africaine, sur le site du Tour.

16h46 - L’écart sous la minute

A un peu plus de 27 kilomètres de l’arrivée, le peloton continue de maîtriser l’écart avec les fuyards qui est redescendu sous la minute avec 56’’ d’avance pour le trop de tête.

16h42 - L’homme de confiance de Contador raconte Alberto

Ancien journaliste, notamment pour le quotidien Marca, Jacinto Vidarte est l’homme de confiance, l’attaché de presse et le conseiller d’Alberto Contador depuis le Tour 2009. Interrogé à l’antenne de l’Intégrale Tour sur RMC, Vidarte est revenu sur le grand défi du coureur espagnol, en quête d’un légendaire doublé Giro-Tour : « Après une semaine, Alberto est plus tranquille qu’au Giro. En Italie, c’était la folie, il s’était passé beaucoup de choses pour lui. Il était tombé, il avait perdu du temps… C’était une première semaine folle. Nous attentions plus ou moins la même chose au Tour vu le profil des premières étapes. Mais ça s’est passé plus ou moins tranquillement et sans perdre de temps, ce qui est le plus important. Alberto est en bonne forme. La seule question toujours présente, c’est sa façon de gérer la troisième semaine après le Giro. Mais sur le plan physique, je le trouve plus fort que l’année dernière. Il n’y a aucun problème à ce niveau. Ses difficultés au mur de Huy ? C’était un final trop explosif pour Alberto. A-t-il envie de prendre sa revanche sur 2011 à Mür-de-Bretagne ? Il se souvient bien de cette arrivée. C’est très explosif et ça finit sur du plat donc on doit faire le sprint. Tout dépend avec qui tu arrives. Des coureurs comme Rodriguez ou Valverde sont plus rapides qu’Alberto sur ce type d’arrivées donc ça va être compliqué. »

16h30 - Bouhanni : Rayane sur les traces de Nacer 

A 19 ans, Rayane Bouhanni va suivre les traces de son frère Nacer. A partir du 1er août prochain, le champion de France juniors 2014 va en effet rejoindre l’équipe Cofidis, dans laquelle Nacer évolue depuis cet hiver.

16h22 - L’écart augmente pour le trio de tête

L’avance du trio de tête continue pour l’instant de grimper. Alors qu’elle était de 1’06’’ à 50 kilomètres de l’arrivée, elle a encore pris six secondes 5 bornes plus tard : 1’12’’ à 45 km du sommet de Mûr-de-Bretagne.

16h15 - Mailot vert ou pas, Greipel porte des bidons

16h08 - La stat inutile sur la vitesse du peloton lors des ravitos

16h04 - Ça bouge après le sprint, trois hommes en tête

La sortie du sprint intermédiaire a animé la tête de course. Un groupe de coureurs (dont le champion du monde Michal Kwiatkowski mais aussi le Britannique Mark Cavendish, l’Allemand John Degenkoln et les Français Pierre Rolland et Bryan Coquard) profite du moment pour s’extraire du peloton et rejoindre les quatre échappés. Puis trois hommes s’extraient de ce nouveau groupe : Lars Bak (Lotto-Soudal), Michal Golas (Etixx-Quick Step) et l’un des rescapés de l’échappée à quatre, Huzarski. Les coureurs intercalés ont été repris par le peloton, qui compte 35’’ de retard sur le trio après 122 kilomètres de course (59,5 bornes jusqu’à l’arrivée).

15h54 - Le sprint intermédiaire pour Pierre-Luc Périchon, André Greipel règle le peloton

Le sprint intermédiaire de Moncontour a livré son verdict : Pierre-Luc Périchon passe en premier devant Huzarski, Chavanel et Sicard. C’est le maillot vert André Greipel qui prend la cinquième place en réglant le peloton devant un autre Allemand, John Degenkolb. Peter Sagan semble s’être réservé pour le final.

15h50 - Mont Bel-Air : le point pour Sicard

Passé en tête du col du mont Bel-Air (4e catégorie), le Français Romain Sicard (Europcar) empoche le seul point en jeu dans cette ascension pour le classement des grimpeurs.

15h47 - Pourquoi Chris Froome aurait pu perdre le maillot jaune à Mûr-de-Bretagne

Avec 11 secondes d’avance sur Peter Sagan au général, Chris Froome ne devrait pas perdre son beau maillot jaune au sommet de Mûr-de-Bretagne. Mais il s’en est fallu de peu. Les explications du ‘‘Druide’’ Cyrille Guimard. « Sur ce Tour, il semble que tout va dans le bon sens pour Froome, a lancé le membre de la Dream Team RMC Sport dans l’Intégrale Tour. Depuis le départ, il a une chance inouïe. Déjà, il n’est pas tombé. Au mur de Huy, il prend le maillot pour six centièmes devant Tony Martin. Il a repris ce maillot après la chute de ce même Martin. Il a conservé le maillot hier mais il aurait pu le perdre ce samedi assez facilement. Vendredi, il aurait dû perdre cinq secondes mais il n’y a pas eu de cassure validée pour deux millièmes de seconde. Pour qu’on prenne un nouveau temps sur le premier coureur qui arrive après une cassure, il faut qu’il y ait une seconde complète entre les deux. Là, il manquait deux millièmes et Froome a donc été mis dans le temps du vainqueur Mark Cavendish. Avec trois millièmes de plus, il perdait cinq secondes et Sagan ne serait pas à 11 mais à 6 secondes au général. Avec cet écart, il suffisait à Sagan de prendre la deuxième place et les bonifications à Mûr-de-Bretagne, ce qui est dans ses possibilités, pour prendre le jaune. »

15h40 - Pineau : « Une décision difficile à prendre »

Après avoir annoncé ce samedi la fin de sa carrière à l’issue de cette saison, le Français Jérôme Pineau (IAM, absent du Tour) est revenu sur sa décision au micro de RMC Sport : « C’est dur à prendre parce que… parce que c’est une passion, ce n’est pas un métier, et on se dit : ‘‘Il faut que j’arrête de faire ce que j’aime’’. En même temps, il faut se rendre à l’évidence. J’ai 14 années à très haut niveau, je baisse de niveau, je n’ai plus le plaisir que j’éprouvais et le plaisir, c’est l’essence de notre sport. Si on n’éprouve plus le plaisir d’aller s’entrainer le matin, de faire attention à ce qu’on mange et de se faire mal sur un vélo, il ne faut plus être coureur professionnel. La décision est difficile à prendre mais c’est un vrai soulagement quand on l’a prise. »

15h36 - Le mont Bel-Air attire la foule

15h32 - Et le peloton au ravito

15h30 - L'échappée dans la première difficulté du jour

15h28 - Une revanche pour Contador ?

S’il y a un coureur qui aimerait bien triompher en haut de la montée de Mûr-de-Bretagne, c’est bien Alberto Contador. Il faut dire que le leader de la Tinkoff-Saxo garde un souvenir très frustrant de « l’Alpe d’Huez bretonne ». En 2011, l’Espagnol avait levé les bras sur la ligne d’arrivée à Mûr-de-Bretagne avant de s’apercevoir que… l’Australien Cadel Evans (futur vainqueur de l’épreuve cette année-là) l’avait en fait emporté.

Alberto Contador (à gauche) et Cadel Evans à Mûr-de-Bretagne lors du Tour 2011 © AFP

15h21 - Le peloton continue son yo-yo avec l’échappée

Tout en contrôle, le peloton maîtrise son retard sur les quatre échappés. Alors que leur avance était remonté à 3’25’’ après 70 kilomètres de course, elle est à 2’18’’ après 90,7 bornes parcourues, soit pile la mi-course.

15h16 - Fin de carrière pour Jérôme Pineau

Absent du Tour alors que son copain et coéquipier Sylvain Chavanel est dans l’échappée du jour, le Français Jérôme Pineau (IAM) a profité du départ de cette 8e étape à Rennes pour annoncer la fin de sa carrière à l’issue de cette saison. En fin de contrat avec IAM, comme Chavanel, le Nantais de 38 ans n’a pas vu l’équipe suisse lui proposer de prolongation.

15h10 - La bataille avant Mûr-de-Bretagne ?

Mûr-de-Bretagne est le grand rendez-vous de cette 8e étape du Tour. Mais la bagarre peut-elle s’animer avant la montée finale ? Possible selon ''le Druide''. « On a un final relativement accidenté sur les 15 derniers kilomètres, a expliqué Cyrille Guimard dans l’Intégrale Tour sur RMC. Avant Mûr-de-Bretagne, ce n’est pas plat. On a une succession de côtes sur une longue ligne droite et il pourrait y avoir du mouvement avant la montée finale. »

15h07 - La causerie de Cyrille Guimard à Warren Barguil

Cyrille Guimard a livré aux auditeurs de RMC sa « recette » du jour. Au programme ce samedi ? Une causerie fictive adressée à Warren Barguil, la pépite bretonne actuellement 10e du général. « Warren, aujourd’hui, j’aimerais que tu oublies un peu que tu es en Bretagne, lance le membre de la Dream Team RMC Sport. Tu dois rester sur tes objectifs, qui sont le classement général et la haute montagne. Tous les spectateurs vont crier ton nom et te pousser mais il faut absolument que tu restes insensible. Ça va te donner la chair de poule mais il faut rester concentré sur ta course. Si tu reconnais un spectateur ou une copine d’il y a longtemps, pas de coucou. Il faut éviter les gamelles autour de toi. Si tu essayes de faire le show aujourd’hui, qui va s’en rappeler si tu exploses en montagne ? On ne se souviendra que de ça. Être bon en Bretagne, on s’en fout. Si tu gagnes une étape de montagne et que tu termines dans les cinq premiers, c’est toute la Bretagne qui sera fière de toi. Après, dans le final, reste bien sage mais si tu as l’ouverture, ne freine pas si tu peux aller gagner l’étape. Ça peut être bon. Mais il ne faut pas jouer au coq car les copains sont au bord de la route ! »

15h02 - En vidéo : la 7e étape en caméra embarquée

Des images très spectaculaires proposées par le service de communication du Tour de France.

15h - Ils ont des chapeaux ronds... et ils aiment le Tour

14h57 - Ledanois : « On oublie Tejay van Garderen »

Directeur sportif de BMC, Yvon Ledanois fait le point après une semaine de course alors que son leader, l’Américain Tejay van Garderen, occupe actuellement la troisième place du général (à 13’’ de Chris Froome). « Notre début de Tour a été parfait, a expliqué Ledanois sur le site du Tour. Nous avons eu notre lot de chutes et de blessures mais aucune équipe n'a été épargnée. Si on m'avait dit que nous serions troisièmes au général à 25 secondes de Froome à ce stade, j'aurais signé tout de suite. Aujourd'hui, on devrait retrouver une belle bagarre entre les favoris et je pense que Tejay (Van Garderen, ndlr) peut tirer son épingle du jeu. On parle toujours des quatre mêmes favoris et on oublie Tejay. Ça nous arrange plutôt. »

14h51 - Hinault : « Pierre-Luc va se sentir pousser des ailes »

Il vient de Saint-Brieuc et possède le nom du plus célèbre cycliste de la région, un certain Bernard. Jeune retraité des pelotons et désormais directeur sportif de l’équipe Bretagne-Séché Environnement, Sébastien Hinault est fier de voir l’un de ses coureurs (Pierre-Luc Périchon) en tête de course sur les terres bretonnes. « On était obligé d’être devant, a expliqué Hinault au micro de RMC dans l’Intégrale Tour. On espérait que l’échappée prenne plus de temps que les autres jours mais la stratégie du peloton est la même. Il y a beaucoup de ferveur de la part du public breton. Même si Pierre-Luc n’est pas Breton d’origine, il va se sentir pousser des ailes avec tout ce public derrière. Notre objectif sur ce Tour ? Ce n’est pas seulement de montrer le maillot mais bien de gagner. Le briefing a été assez simple. J’avais affaire à des coureurs très motivés et je n’ai pas eu de dessin à leur faire. »

14h43 - Quand "le Druide" ouvre ses portes et sort les reliques

Il est pas beau tout de jaune vêtu, notre Fred Adam ?

14h40 - Le Tour en direct, c’est sur RMC !

Retrouvez les envoyés spéciaux de RMC Sport sur la route de la Grande Boucle dans l’Intégrale Tour sur RMC. Ça se passe par ici.

14h30 - Le peloton contrôle l’écart avec l’échappée

Le peloton est un chat et l’échappée une boule de laine avec laquelle il joue. Plus que 2’14’’ entre les deux.

14h19 - Le Tour chez Bobet, le peloton à moins de 3 minutes

Après un peu plus de 53 kilomètres de crouse, les quatre échappés possèdent encore 2’40’’ d’avance sur un peloton qui vient de passer à Saint-Méen-le-Grand, le village de Louison Bobet, premier vainqueur de trois Tours consécutifs en 1953, 1954 et 1955.

14h12 - Barguil, le Breton qui monte, qui monte, qui monte…

Il est régional de l’étape. Et son profil de puncheur-grimpeur paraît parfait pour le Mûr-de-Bretagne. Pépite du cyclisme français, Warren Barguil est surtout attendu en montagne, à partir de mardi. Dixième du général à 1’07’’ de Chris Froome, le coureur de l’équipe Giant-Alpecin peut-il reproduire sur la Grande Boucle ses exploits de la Vuelta, où il a remporté deux étapes en 2013 avant de prendre la huitième place finale en 2014 ? Il y a quelques jours, RMC Sport vous proposait le portrait du garçon. A retrouver et à (re)découvrir ci-dessous.

14h05 - 185 coureurs encore dans le peloton

Un seul non partant au départ de cette 8e étape : Luca Paolini, l’Italien de l’équipe Katusha, contrôlé positif à la cocaïne. Pour en savoir plus sur cette histoire, ça se passe ci-dessous.

13h56 - Pinot : « Je ne peux plus viser un podium »

Le podium, c’est fini. Voilà l’état d’esprit de Thibaut Pinot après une première semaine où les mauvais moments se sont accumulés pour le leader de la FDJ. Mais pas question de ne pas se donner de nouveaux objectifs. « Mon genou va mieux, précise le troisième du Tour 2014, interrogé par le site officiel de la Grande Boucle. Nous avons passé deux jours tranquilles et cela a fait du bien à tout le monde. Je suis impatient d'être à mardi (début des Pyrénées, ndlr). On verra à ce moment-là, après la journée de repos, ce que je peux espérer dans ce Tour de France. Je suis à six minutes, je ne peux plus viser un podium ou un top 5. Un top 10 ne m'intéresse pas, alors bien sûr, je vais viser une belle victoire d'étape en montagne. Le maillot à pois peut aussi être un objectif mais cela ne va pas être simple en raison du système de points aux arrivées. Tu peux prendre dix ou 15 points dans les cols intermédiaires, mais les arrivées au sommet, c'est 50. Cela veut dire qu'il faut constamment être avec les meilleurs. Le maillot à pois, ce n'est plus ce que c'était. »

13h45 - Discussion avec Wiltord, passage chez le coiffeur… comment Chavanel a préparé son échappée

Pour info, le Français qui cherche une équipe pour l’an prochain est le mieux positionné au général parmi les quatre hommes de tête. « Mimosa » compte 7’52’’ de retard sur le leader Chris Froome.

13h38 - La très impressionnante cicatrice de Tony Martin

13h32 - Chavanel dans l’échappée du jour

Il n’aura pas fallu longtemps pour voir se former l’échappée du jour. Après plusieurs tentatives en tête de peloton, le bon coup arrive accélération du Français Sylvain Chavanel (IAM) et du Polonais Bartosz Huzarski (Bora-Argon). Ils sont rejoints par deux Français, Romain Sicard (Europcar) et Pierre-Luc Périchon (Bretagne-Séché), et le peloton laisse filer. Les quatre hommes possèdent déjà près de 4 minutes d’avance.

13h25 - Un rappel des différents maillots distinctifs

13h20 - Le profil de la 8e étape

13h10 - Bonjour…

… et bienvenue à tous sur le site de RMC Sport pour suivre en direct la 8e étape du Tour 2015. Au programme de ce samedi, 181,5 kilomètres en terre bretonne entre Rennes et l’arrivée au sommet de la montée de Mûr-de-Bretagne, surnomée « l’Alpe d’Huez bretonne ». Un raidard de 2 kilomètres à 6,9% de moyenne avec le passage le plus pentu à 10,1%. Parfait, a priori, pour un puncheur-grimpeur ou un profil à la Peter Sagan.