TOUR DE FRANCE - Bouhanni : ‘‘Presque à 90% de mes moyens’’

Nacer Bouhanni - AFP
Nacer Bouhanni, comment évolue votre blessure ?
Je me sens de mieux en mieux depuis la chute du championnat de France. Je suis très positif. Ma blessure a beaucoup évolué. A l’heure actuelle, je dirais que je suis presque à 90% de mes moyens.
Quelle étape visez-vous sur ce Tour ?
Il n’y en a pas une en particulier. Chaque fois que je vais me présenter sur une arrivée avec une chance de gagner, je vais la saisir au maximum et tout donner pour essayer de remporter une étape. Normalement, il y aura six arrivées au sprint.
Avez-vous une envie particulière de briller sur ce Tour après vos mauvaises expériences du passé (abandon en 2013, absent en 2014) ?
La dernière fois que j’ai participé au Tour, je n’avais pas eu de chance. J’avais été malade et j’avais chuté sur l’étape de Marseille. Mais c’est du passé. Depuis, j’ai fait le Giro et la Vuelta. J’ai plus en tête mon bon Giro de l’année passée (trois étapes remportées, plus le maillot à points, ndlr) que ce Tour de France, où je n’avais malheureusement pas eu de chance.
Êtes-vous la meilleure chance française dans les sprints ?
Ce serait prétentieux de dire ça. Bryan Coquard et Arnaud Démare sont présents et ils ont aussi leurs chances. Je me concentre sur moi-même, c’est déjà une bonne chose, et je n’ai pas l’esprit à me préoccuper des autres coureurs. Un match dans le match ? Non. Mon match n’est pas avec les Français. C’est de remporter une victoire d’étape contre tous mes adversaires.
Le sprint reste un moment fascinant. Racontez-nous le dernier kilomètre…
Il y a une grosse excitation dans le peloton. On peut le voir à la télé : ça frotte, ça crie, l’adrénaline monte, il y a énormément de tension. Tous les équipiers font le maximum pour placer les sprinteurs dans la meilleure position aux 200 mètres pour fournir le dernier effort et remporter une étape.
Est-ce qu’il faut débrancher le cerveau ?
Non, car il faut quand même maîtriser ce qu’on fait dans un final. Il faut prendre des risques mais des risques calculés.