Tour de France: "J'avais envie de lâcher les chevaux", savoure Pinot après un très beau chrono

Survivre ou mourir. Poussé par la rage qui l’habite depuis cet échec albigeois où, pris par un coup de bordure attendu, le Français concédait un écart presque rédhibitoire à ses adversaires, Thibaut Pinot a réagi en champion. Dans le coup jusqu’au bout, le leader de la formation Groupama-FDJ a fait mieux que limiter la casse lors du contre-la-montre individuel couru à Pau vendredi. Le débours qu’il a finalement concédé sur Geraint Thomas (+22”), leader de la formation Ineos, à l’arrivée, lui permet d’espérer.
"Envie de lâcher les chevaux"
"C’est un très beau chrono, je sentais que j’avais de la bonne force, a-t-il dit sur la ligne d’arrivée. Il me manque un petit peu parce que je n’ai pas eu d’oreillettes. C’était un peu déstabilisant au début, mais je l’ai eu au deuxième intermédiaire, je connaissais mon allure, donc ça allait. Rage ou concentration ? Les deux. C’est vrai que j’en avais un peu marre des étapes de plaine. On rongeait un peu le frein, j’avais envie de lâcher les chevaux. Aujourd’hui, c’était la première vraie bataille. J’ai répondu présent."