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Tour de France : la 11e étape elle est pour... Greipel

Greipel

Greipel - AFP

Surpris par l’échappée matinale mardi, les sprinteurs auront à cœur de se rattraper mercredi lors de la 11e étape du Tour de France entre Carcassonne et Montpellier. Une étape de 162,5 kilomètres sans réelles difficultés, idéale pour une explication entre les coureurs les plus rapides du peloton.

Le petit cours d’histoire-géo du jour

Pour la neuvième fois, Carcassonne fait office de ville-étape pour le Tour de France. La ville de l’Aude et ses fameux remparts accueille cette fois le départ de la 11e étape de l’édition 2016. Le peloton pourra souffler un peu le long de la Méditerranée, à moins que le vent le long de la côte n’en décide autrement. Du côté de l’arrivée, Montpellier fait office de deuxième place forte du sprint, derrière Paris et son avenue des Champs-Elysées. La cité héraultaise est une habituée du Tour, et vivra au rythme de la Grande Boucle pour la 32e fois de son histoire.

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Le nombre de bornes que les courageux vont se fader

Après une nouvelle étape de près de 200 kilomètres la veille, le peloton va pouvoir s’économiser un peu mercredi avec « seulement » 162,5 bornes à avaler pour rallier Montpellier depuis Carcassonne. Pas de difficultés majeures au programme avec deux côtes de 4e catégorie placées en début d’étape, et un sprint intermédiaire dans la deuxième partie de course. Les sprinteurs ont loupé le coche à Revel, et ne devraient cette fois pas laisser filer leur chance, d’autant que les deux derniers kilomètres bien plats sont idéaux pour former les trains d’une arrivée massive.

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Le favori qu’on va surveiller aujourd’hui

Normalement, Chris Froome ne devrait pas pouvoir s’inquiéter pour son maillot jaune. Dans les faits, l’étape est dessinée comme ceci : une échappée matinale, reprise par le peloton, puis un sprint massif à l’arrivée. Sauf chute, on ne voit pas comment le Britannique pourrait perdre du temps lors de cette 11e étape. Méfiance tout de même aux éventuelles bordures liées au vent avec ce parcours tracé près de la mer. Valverde et Quintana se sont déjà fait piéger sur des étapes similaires les années précédentes. "Etre réveillé par le vent qui tape contre les volets... Il semblerait que ça ne va pas être calme aujourd'hui", a d'ailleurs twitté Mark Cavendish.

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La grosse cote pour la victoire d’étape

Ces dernières années, Montpellier s’est réservée aux sprinteurs. Robbie McEwen en 2005, Robert Hunter en 2007, Mark Cavendish en 2011 et… André Greipel en 2013. L’Allemand est le dernier à s’être imposé dans la ville héraultaise, et pourrait être inspiré de récidiver en 2016. Le sprinteur de la Lotto-Soudal n’a pas encore débloqué son compteur sur la 103e édition après sa deuxième place lors de la 3e étape. Mais Greipel devra surtout résister à Cavendish et Kittel, en forme et déjà vainqueurs d’étapes depuis le grand départ donné au Mont-Saint-Michel. Comme d’habitude, Peter Sagan voudra aussi se placer pour conforter son maillot vert.

D.W