Seul Tadej Pogacar a fait mieux: le crack Paul Magnier boucle sa saison par une 19e victoire en Chine

Il aura écœuré la concurrence jusqu’au bout. Avant de prendre des vacances bien méritées, le phénomène français Paul Magnier (21 ans) s’est adjugé au sprint la dernière étape du Tour du Guangxi, à Nanning, en l’emportant au forceps devant le Polonais Stanislas Aniolkowski (Cofidis) et un autre tricolore, Paul Penhoët (Groupama-FDJ). Le général est revenu au Britannique Paul Double.
Seul Pogacar compte plus de victoires cette saison
Intenable, l’Isérois de Soudal-Quick Step aura gagné cinq des six étapes de ce Tour du Guangxi, cédant seulement samedi lors de l’étape-reine. Alors qu’il était en position de devenir le premier Français à s'adjuger une course par étapes World Tour depuis Christophe Moreau en 2007, il avait terminé à plus de quatre minutes en relâchant complètement son effort dans la montée finale. Pour mieux revenir ce dimanche et boucler sa folle saison 2025 par un 19e succès. Seul Tadej Pogacar aura fait mieux cette année avec 20 victoires au compteur.
Annoncé au sein de sa propre équipe comme le possible héritier de Tom Boonen, comparé par d’autres à Wout van Aert ou Mathieu van der Poel, Magnier a confirmé tout au long de la semaine ses fulgurants progrès accomplis au cours des derniers mois. Ceux d’un immense talent taillé à l’avenir pour briller sur les Flandriennes. "Ce qu'on voit avec Paul Magnier, c’est l’émergence d’un immense talent", nous confiait vendredi notre consultant Jérôme Pineau.
"Ça fait longtemps qu’on n’a pas eu ce genre de profil aussi fort en France. C’est un coureur très étonnant, bien plus qu’un simple sprinteur. Ça se voit qu'il s’amuse sur son vélo mais en même temps il aime plus que tout gagner, c’est vraiment ce qui l’anime. C’est un garçon qui va accumuler les succès et qui peut gagner à l’avenir le Tour des Flandres, Paris-Roubaix, Gand-Wevelgem… On peut l’imaginer jouer très vite les premiers rôles sur ces courses taillées pour lui."