Droits TV de la Ligue 1: LFP Media a un nouveau patron, Nicolas De Tavernost officiellement nommé

C’est acté. Le conseil d'administration a validé la nomination de Nicolas De Tavernost au poste de directeur général de LFP Média, ce mercredi. Celui qui est aussi conseiller de CMA Médias, filière qui détient les marques RMC et BFM, n'était pas présent ce mercredi matin au siège de l'instance. L’ancien patron de M6, propriétaire des Girondins de Bordeaux entre 1999 et 2018, avait dit oui à ce nouveau poste le 9 avril dernier. Son arrivée à LFP Media, où il remplacera Benjamin Morel, a été donc été validée ce mercredi matin.
Sa nomination ravit Canal+
Et ses chantiers seront nombreux. Il sera d’abord principalement chargé de déminer l’épineux dossier des droits TV, quelques jours après la fin de la médiation entre la LFP et DAZN, toujours en confit mais contraints de respecter leur contrat actuel. Malgré l’échec de la médiation, les dirigeants de DAZN voudraient toujours sortir de ce contrat. Si certains présidents de clubs envisagent la création d’une chaîne de la LFP en cas d’arrêt avec la chaîne anglaise, De Tavernost aurait une autre idée en tête.
Selon les informations de RMC Sport, l’homme de médias âgé de 74 ans a un plan C et souhaite ouvrir de multiples pistes pour développer les droits, plutôt que de s'en tenir qu'à un seul projet d'ouverture de chaîne. Des contacts sont pris pour déterminer ces autres solutions. L’annonce de sa nomination est accueillie avec optimisme par les présidents de clubs, dont il voulait s’assurer du soutien avant d’accepter le poste.
Elle a déjà provoqué l’impensable: un pas en avant de Canal+, en conflit ouvert avec la LFP et son président Vincent Labrune, pour la reprise de discussions. "Le mettre autour de la table comme interlocuteur, c'est un bon moyen de me faire revenir sur le sujet de la Ligue 1", a déclaré le patron de Canal+, Maxime Saada, à L'Equipe la semaine dernière. (…) On peut dialoguer avec lui et je le ferai. Mais je n'oublie en rien le préjudice qui nous a été causé lors du précédent contrat (sur les droits télévisés du football français, entre 2021 et 2024)."