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Modélisation, voix-off, conseils : comment Kevin Rolland a participé au jeu vidéo Steep

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On ne croise pas que des gamers et des acteurs du jeu vidéo à la Paris Games Week, qui s’achève ce lundi à la Porte de Versailles à Paris. Mais aussi des sportifs et même des champions de ski acrobatique. C’était notamment le cas du Français Kevin Rolland, qui est revenu pour RMC Sport sur son implication dans le jeu de sports extrêmes Steep, disponible le 2 décembre prochain.

Il suffit de l’observer quelques secondes, pas plus, pour s’en rendre compte. Le discours est emballé, emballant. Les yeux brillants. Et la parole volubile. Kevin Rolland est dingue de Steep, le jeu de sports extrêmes développé par les équipes d’Ubisoft Annecy. Un jeu mélangeant donc plusieurs disciplines (ski, snowboard, wingsuit, parapente), le tout dans un monde ouvert – le joueur sera donc libre d’aller et de skier où bon lui semble – où l’action se déroulera soit dans les Alpes soit en Alaska.

Et si Kevin Rolland est dingue de Steep, c’est parce qu’il a tout simplement participé à l’élaboration du jeu. « J’ai aidé à développer le jeu sur la partie technique, freestyle, nous explique le médaillé de bronze en half-pipe aux JO de Sotchi et champion du monde 2009 de la discipline. J’ai vraiment été là pour valider les figures et donner mon expertise. » Le tout avec précision : Kevin Rolland a eu un contact régulier avec les équipes de développement et n’a pas hésité à leur faire revoir des figures quand ces dernières ne lui convenaient pas. « Dans les sports extrêmes, c’est super important », précise le skieur tricolore, qui a également prêté sa voix et sa silhouette au jeu.

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Un jeu à son nom dans le futur ?

« C’est une énorme fierté. On m’aurait dit quand j’avais 14 ans et que j’étais scotché à ma Playstation toute la journée que je pourrais jouer un jour avec ma tête dans le monde entier, je n’y aurai pas cru. Quand une société comme Ubisoft vient vous chercher, ça fait tout de suite plaisir. Après, je ne pensais pas que ce serait si réel, que l’on pourrait aller partout dans la montagne. Ce n’est que du bonheur. » De quoi lui donner des idées et adosser son nom à un jeu, comme l’a fait par le passé la légende américaine Shaun Wright ? « ‘Kevin Rolland Steep’, pourquoi pas ? Il faudra voir ça avec les patrons. Moi, je suis ouvert, hein ! (rires) Mais avoir déjà ma silhouette de modélisée dans le jeu, c’est déjà un honneur et un rêve de gosse de réalisé ».

Alix Dulac avec Clément Mathis