Ballon d'or 2024: "L'Espagne en or", "l'UEFA dit non à Vinicius", la revue de presse espagnole de la soirée

Une chose est sûre ce mardi matin, le Ballon d'or n'est pas mort. De Marta au Brésil à Franck Ribéry en France, en passant par les joueurs du Real Madrid: la cérémonie du Ballon d'or a fait parler partout dans le monde. Cette soirée et même cette journée ont été marquées par le football espagnol, omniprésent sur cette édition. L'absence de la délégation du Real Madrid, une fois que les Merengue ont appris que Vinicius ne gagnerait pas, a fait réagir la presse espagnole. "Marca" estime que cette décision est regrettable", alors que le sélectionneur national Luis de la Fuente a lui estimé que "ce n'est pas bon pour le football".
"L'UEFA dit "NON" à Vinicius" a lancé d'emblée l'émission "El Chiringuito". "J'espère que Madrid ne reviendra à aucune cérémonie du Ballon d'or" a enragé le journaliste espagnol Juanma Rodríguez dans le célèbre show. Une absence qui fait réagir partout en Espagne puisque le journal "Superdeporte", basé à Valence, s'amuse dans sa Une avec un "Vini, Vidi, Vici". La presse espagnole revient aussi en longueur sur le choix des journalistes de préférer Rodri à Vinicius. "Dans les évaluations de Vinicius et Rodri, le débat est là mais sur le point de la classe, des valeurs et du fair-play, Vinicius perd avec n'importe qui" a nuancé le chroniqueur Manu Carreño dans "Carrusel Deportivo".
De son côté, Marca salue plutôt le sacre de Rodri en rappelant son parcours. "Le Ballon d'or de l'humilité" commente le quotidien madrilène qui a aussi été conquis par "l'impeccable discours" du milieu de terrain de la Roja.
Soirée "historique" pour le football espagnol
À la Une de son édition de mardi, Marca titre avec une photo de Rodri, embrassant son Ballon d'or, accompagné de la légende "Il était temps". "L'Espagne est en or" titre "As" mardi matin, avec une photo des principaux lauréats espagnols, Rodri et Aitana Bonmati. Le dernier joueur de la Roja à avoir été primé avant le milieu de terrain de City était Luis Suarez, en 1960. Une longue attente qui a pris fin lundi soir, pour le plus grand bonheur de "El Larguero". Sur son compte X, l'émission de radio estime que "la justice est enfin rendue à notre football" et rappelle que Xavi et Iniesta en 2010, Fernando Torres en 2008 ou encore Raul en 2001 aurait mérité ce trophée.
As appuie donc sur la soirée "historique" pour le football espagnol. Le "Mundo Deportivo" axe sa Une sur cette hégémonie avec des photos de Rodri, Bonmati et Lamine Yamal, récompensé du trophée Kopa. Le doublé de Bonmati est lui aussi largement salué. "Il semble fait sur mesure" écrit le journal sur son compte X, à propos de la relation entre le Ballon d'or et la joueuse du Barça. "Aitana Bonmati règne à nouveau" s'enthousiasme Marca en Une.