"Le trophée le plus con de la planète": le gros coup de gueule de Courbis sur le Ballon d'or

Plutôt Ousmane Dembélé ou Lamine Yamal ? Achraf Hakimi, Vitinha ou bien Raphinha ? Ne lancez pas Rolland Courbis sur le sujet. Pour notre consultant RMC, le Ballon d’or n’a pas la moindre légitimité puisqu’il ne différencie pas les gardiens, défenseurs, milieux et attaquants. À ses yeux, réunir au sein d’une même catégorie des postes si différents n’est rien d’autre qu’une hérésie.
Courbis aimerait un Ballon d'or défensif et un Ballon d'or offensif
"C’est quelque chose que je conteste depuis plus de 60 ans...", a-t-il rappelé ce dimanche dans les Grandes Gueules du Sport sur RMC, alors que les débats autour du Ballon d’or n’en finissent plus de diviser les fans de foot à l’approche du verdict attendu le 22 septembre prochain.
"Le Ballon d'or est le trophée le plus con et injuste de la planète. L’anomalie, c’est qu’il a été inventé par des gens intelligents. C’est un trophée qui a été lancé en 1956, ils ont eu le temps de progresser mais… Aujourd’hui, on est sur le règlement le plus con du monde. Moi je suis très content si Dembélé remporte le Ballon d’or. Mais il ne faut pas que je me mette à la place de Hakimi… Ce que je demande, c’est avoir un Ballon d'or offensif et un Ballon d'or défensif", développe Courbis, avant de prendre un exemple fictif avec le cas du tennis.
"C’est comme si on imaginait la ‘Raquette d’or’ avec à la fois des joueurs de tennis, de ping-pong, de badminton… Ça n’a rien à voir." Depuis 2019, les gardiens ont bien leur propre catégorie avec le Trophée Yachine qui récompense le meilleur d’entre eux, mais ils restent en concurrence avec tous les autres postes pour le Ballon d’or. Lev Yachine reste d'ailleurs le seul portier à avoir obtenu la récompense individuelle suprême (en 1963). Chez les défenseurs, le dernier en date s'appelle Fabio Cannavaro (en 2006).