Brésil: Marquinhos nie avoir snobé Bolsonaro

S’il n’a pas marqué en finale de la Copa America, Marquinhos est devenu l’un des sujets les plus discutés sur les réseaux sociaux après une scène qui n’a pas échappé aux Brésiliens lors de la remise des médailles aux vainqueurs, dimanche. Après s’être fait remettre le plus beau des métaux par un officiel, le défenseur du PSG est passé sans saluer le président du Brésil, Jair Bolsonaro, dont la présence sur le podium a suscité la controverse. Le moment est devenu viral sur les réseaux sociaux contraignant l’ancien joueur de l’AS Rome à démentir avoir voulu snober le président.
"Pour l'amour de Dieu, non, a-t-il assuré en conférence de presse. J'y suis allé, je l'ai salué puis je suis revenu chercher la médaille avec la personne qui était devant lui. Cela n’a posé aucun problème." Sur la vidéo, le président brésilien est tourné de dos pour récupérer une médaille au moment du passage du défenseur brésilien, qui a donc pu manquer la poignée de mains de manière involontaire.
"Je ne vois pas de problème avec sa présence"
Après avoir démenti avoir voulu ignorer le président, il a également réagi à la polémique suscitée par la présence de ce dernier sur le podium de la remise des trophées. "Je pense que le président est notre plus haute autorité dans le pays, a-t-il déclaré. Avec la Copa América ici, je ne vois pas de problème à sa présence à la fête, il représente le pays. Dans d'autres pays, les choses se passent aussi de cette façon. Pas de problème."
De nombreux joueurs brésiliens n’ont jamais caché leur proximité avec le président d’extrême-droite, à l’instar de Neymar qui a posé à plusieurs reprises à ses côtés et qui a même reçu la visite du dirigeant l’hôpital après sa blessure contractée avant le début de la Copa America. Marquinhos, lui, ne s’est jamais prononcé sur le sujet. Il était d’ailleurs absent sur le cliché collectif des joueurs autours du président. La fraîcheur avec laquelle Tite, sélectionneur, a accueilli la poignée de mains présidentielle a également retenu l’attention au Brésil.