
Recrue surprise du Bayern, Cuisance a bien eu des touches en Ligue 1
Michaël Cuisance est le dernier Français venu grossir encore un peu plus le contingent tricolore au Bayern Munich. A tout juste 20 ans, le natif de Strasbourg, arrivé en provenance du Borussia Mönchengladbach, a été officiellement présenté ce mardi par son nouveau club. Le jeune milieu de terrain s’est confié en exclusivité dans Breaking Foot sur RMC: "C’est une immense fierté. Il y a plein de joie pour toute ma famille. C’est un grand jour", résume-t-il.
"Il y avait beaucoup de clubs français"
L’ancien pensionnaire de l’AS Nancy-Lorraine a également avoué avoir eu des touches en Ligue 1: "Il y avait beaucoup de clubs français, à peu près tous ceux du haut de tableau, qui voulaient que je revienne en France. Ça m’a fait énormément plaisir parce que ça reste des équipes de mon pays. Quand le Bayern s’est présenté et que j’ai su le projet, j’ai dit: 'Il faut que je fonce, c’est peut-être la chance de ma carrière.'" Toutefois, Cuisance a botté en touche quand il lui a été demandé des noms de clubs: "Ça, il faut demander à mon agent et à mon père. Je ne suis pas dans les discussions. Quand c’est concret, on m’appelle et on me dit."
Quant à son poste sur le terrain, Michaël Cuisance sait ce qu’il veut: "Je suis vraiment un milieu polyvalent où je peux m’adapter à tout rôle au milieu de terrain. Je me vois plus en milieu relayeur, box-to-box, qui peut à la fois attaquer et à la fois défendre. J’aime bien faire des allers-retours. Mon jeu à moi, c’est plus dans le centre du jeu donc je vais sûrement dézoner. Après, je jouerai là où le coach me le demande."
"La concurrence fait partie du jeu"
L’avantage du Français, c’est qu’il est le seul gaucher de l’équipe au milieu de terrain. "C’est sûr que ça peut être un avantage. Après, comme je dis, il faut bosser, travailler dur tous les jours, et je pense que ça se fera tout seul, au fil du temps. Mais après, c’est sûr qu’être le seul gaucher, ça peut être un avantage", admet Cuisance.
Car au milieu de terrain, il aura de la concurrence (Thiago Alcantara, Javi Martinez, Goretzka, Tolisso, Renato Sanchez…), mais cela ne l’effraie pas: "Franchement, je n’y ai pas forcément pensé. Quand j’ai su l’intérêt, le projet que le Bayern voulait avec moi, j’ai dit tout de suite: "On fonce." Après la concurrence, elle fait partie du jeu et pour moi, m’entraîner avec de grands joueurs et jouer avec de grands joueurs, ça ne peut que m’aider pour la suite de ma carrière."