Israël-Gaza: deux joueurs israéliens d'Antalyaspor refusent de jouer en raison d’une minute de silence pour la Palestine

Ramzi Safuri et Sagiv Jehezkel, deux joueurs israéliens évoluant à Antalyaspor en Turquie, ont refusé selon plusieurs médias de participer au match contre Gaziantep ce samedi en raison d’une minute de silence organisée avant le coup d’envoi, en hommage aux victimes palestiniennes.

Antalyaspor est privé de deux éléments pour affronter Gaziantep ce samedi (15h) en raison de convictions visiblement contraires. Le 13e du championnat turc doit se passer de ses deux internationaux israéliens Ramzi Safuri et Sagiv Jehezkel, qui auraient informé leur club de leur souhait de ne pas participer à la rencontre en raison de la minute de silence prévue avant le coup d’envoi en hommage aux victimes palestiniennes - et non des deux camps - à Gaza.

"Il y aura une cérémonie pour condamner l’État d’Israël, nous n’avons pas l’intention d’y participer ou même d’être dans le stade"

"Les mauvaises nouvelles d’Israël ont rendu presque impossible de jouer au football, écrivent les joueurs dans un communiqué relayé par le média israélien Sport 5. Le groupe respecte notre demande et nous soutient pleinement à cet égard. De plus, il a été porté à notre attention que demain, dans le match, il y aura une cérémonie pour condamner l’État d’Israël et, en tant que joueurs de l’équipe nationale, nous n’avons pas l’intention d’y participer ou même d’être dans le stade".

Par ailleurs, ils indiquent que leur décision a bien été accueillie dans leur club. "Nous l’avons dit clairement aux dirigeants du club et ils respectent notre décision, apprennent-ils. L’attitude ici envers nous est très chaleureuse et nous continuerons d’être parmi ceux qui construiront de nouveaux ponts dans les bons jours à venir. Nos cœurs et nos pensées accompagnent nos frères et sœurs en Israël".

Ce choix s’inscrit dans le contexte de conflit entre Israël et le Hamas et de la demande récente de l’État hébreu à ses ressortissants de quitter la Turquie "au plus tôt" en raison de "menaces terroristes" croissantes pour ses concitoyens à l’étranger.

JAu