"Tout est encore jouable", Malgré la mauvaise passe et les stats contraires, l’OL veut encore croire à la Ligue des champions après son gros raté contre Lens

Dans un week-end où tous ses concurrents ont pris des points, la défaite de l’OL face à Lens (1-2) risque d'avoir des conséquences terribles. A deux journées de la fin, Lyon est 7e de L1 à trois points du Top 4 qualificatif pour la C1, éminemment importante sportivement mais bien plus encore financièrement pour un club interdit de recrutement par la DNCG et sous la menace d’une rétrogradation administrative à l’issue de la saison.
"Le football nous réserve parfois des scénarios incroyables"
Dimanche, les dirigeants ont gardé le silence à l’instar du propriétaire John Textor, jamais avare de commentaire sur les réseaux sociaux pour saluer les performances de ses nombreux clubs. La C1 est vitale pour que le club puisse rembourser ses dettes, mais elle semble bien loin à deux journées de la fin. Les principaux acteurs ont, malgré l’abattement, promis que rien n’était fini au coeur d'une période morose (trois défaites lors des quatre derniers matchs).
"Le plus important, c’est qu’on a perdu la possibilité d'avoir notre destin entre nos mains, ce qu’on voulait jusqu'à la fin du championnat", a regretté Jorge Maciel, l'adjoint de Paulo Fonseca. "En foot, et en Ligue 1, ça tourne trop vite, pas trop pour nous dernièrement parce qu’on n’a pas fait les choses de la bonne façon. (…) Il faut garder en tête que le dernier match sera toujours important pour la prochaine saison. On va aborder les deux derniers matchs avec l’envie de gagner, voir où on peut arriver. La possibilité, on continue de l’avoir en dépendant des autres, pas que de nous."
"L’approche ne change rien"
Le Portugais se tourne vers le déplacement à Monaco, concurrent direct (3e avec 4 points d’avance sur Lyon), avec la même ambition. "L’approche ne change rien parce qu’on devait gagner les trois derniers matchs et maintenant, on doit gagner les deux derniers", a-t-il tenté de se rassurer. George Mikautadze, auteur du but de l’égalisation, veut aussi y croire. "On voulait à tout prix gagner ce match pour recoller après les victoires des autres prétendants, il nous reste deux matchs pour prendre les six points qu’il reste." "Tout est encore jouable", ajoute l’international géorgien qui donne rendez-vous contre Monaco
L’optimiste Moussa Niakhaté mise, lui, sur l’incertitude du football. "On n’a plus notre destin entre nos mains, c’est une certitude, mais il y a de l’espoir", assure le défenseur. "Le football nous réserve parfois des surprises et des scénarios incroyables, il reste deux matchs et il faudra absolument faire un 6/6. On sera désormais obligés de regarder les résultats des autres équipes. On joue au foot pour tout donner, c’est ce qu’on a fait mais il y a toujours une équipe en face."