Des douleurs à l’épaule mais rien d’alarmant pour l'OM: la blessure de Gouiri est moins grave que prévu

Touché à l'épaule vendredi soir lors de la réception de Lorient au Vélodrome, Amine Gouiri a subi une petite luxation et ressent toujours quelques douleurs ce samedi. Si Gouiri doit éviter les chocs et contacts pour le moment, l'OM estime qu’il n’y a rien d’alarmant alors que le club aborde une semaine dense.

Le choc avec le genou du défenseur lorientais Bamo Meïté, vendredi soir au Vélodrome en ouverture de la 4e journée, a donné quelques frayeurs au staff de l’OM, au point de demander le changement rapidement et de faire venir une civière sur la pelouse du Vélodrome. Finalement, Amine Gouiri s’était relevé seul pour quitter la pelouse. L’attaquant algérien a en fait subi une petite luxation de l’épaule avec toujours quelques douleurs, ce samedi, qui l’ont contraint à rester au repos.

Pas encore de décision pour jouer le Real

Si Gouiri doit éviter les chocs et contacts pour le moment, l'OM estime qu’il n’y a rien d’alarmant et se laisse un peu de temps pour surveiller l’évolution du joueur et savoir s’il pourra jouer cette semaine. Avec l’enchainement des matchs, le club olympien et le joueur ne prendront pas de risques mais aucune décision n’a encore été actée, même en vue du match de mardi, à Madrid, contre le Real.

Après un été mouvementé, entre résultats décevants et tensions en interne, les joueurs de Roberto De Zerbi se sont relancés en battant une faible équipe de Lorient (4-0). Avec trois petits points seulement en trois matchs, l'OM est passé à côté de son mois d'août et avait absolument besoin vendredi de s'imposer et de réussir un bon match avant de se tourner vers la semaine en très haute altitude qui l'attend.

Car mardi, les Marseillais seront en effet à Madrid pour y affronter le Real et Kylian Mbappé en Ligue des champions, un autre monde, avant de recevoir dimanche le Paris SG champion d'Europe. "Maintenant on doit penser à Madrid et préparer ce match. On a peu de temps et on doit y aller avec humilité, parce que le Real reste le Real et que Bernabeu reste Bernabeu", a confié Roberto De Zerbi.

AS avec Florent Germain