Monaco-OM: "On est toujours en vie pour la Ligue des champions", De Zerbi optimiste malgré la gifle en Principauté

L'OM giflé à Louis-II. Les Marseillais ont été surclassés par l'AS Monaco (3-0), ce samedi, pour le choc de cette 29 journée de championnat. Une quatrième défaite en cinq match, et l'Olympique de Marseille est destitué de sa place de dauphin par Monaco.
Malgré une possession largement en leur faveur (plus de 60%), les hommes de Roberto de Zerbi ont chuté dans cette rencontre pourtant cruciale pour la course à l'Europe. Derrière une charnière centrale remaniée (aucun central de métier avec l'absence de Balerdi), Geronimo Rulli a été particulièrement sollicité à Louis-II (10 parades au total), avant de flancher par trois fois devant Takumi Minamino (34e), Breel Embolo (58e), et Denis Zakaria sur penalty (82e).
"Je suis optimiste quand je vois notre première mi-temps"
"J'ai toujours dit ma vérité, on est toujours en vie et présents pour lutter. On a de grandes possibilités de se qualifier en Ligue des champions. Les autres équipes ont des confrontations directes. Ce sera l'équipe qui en veut le plus qui ira en Ligue des champions et je sais que mes joueurs le veulent absolument", a tenté de rassurer Roberto De Zerbi en conférence de presse, après la rencontre, alors que l'OM va enchaîner 5 rencontres capitales pour sa qualification en Ligue des champions. Cinq matchs dont deux chocs contre Brest et Lille après la réception de Montpellier le week-end prochain.
"Si vous me demandez l'analyse du résultat, on aurait mérité mieux. En première mi-temps on a très bien joué. On a joué mieux qu'eux. On n'a pas pris de risque. On avait l'occasion de marquer. A 1-1 à la mi-temps, ça aurait été différent", a insisté le coach marseillais avec, dans son viseur, la volée trop croisée de Luis Henrique (42e), qui a pêché, seul face au but.
"Les joueurs ? Rien à leur reprocher, ils ont bien joué"
Malgré la débacle, le technicien italien a tout de même tenté de protéger ses joueurs en conférence de presse, comme pour renouer cette confiance brisée des dernières semaines. Rien à reprocher à ses hommes "qui avaient bien préparé le match, il n'y a rien à dire. Quand c'est le cas, je le dis, parfois de manière forte mais ils ont bien joué", même s'il regrette d'avoir concédé "un premier but bête". Une double parade de Rulli, bien sorti de sa ligne, devant une défense impuissante, qui offre finalement le ballon à Minamino (34e). Une erreur qui "arrive trop souvent" à l'OM cette saison a avoué l'entraîneur marseillais.
"Je reste optimiste, plus qu'après certaines défaites et même certaines victoires qu'on a eues cette saison", a tempéré De Zerbi face aux journalistes après la déroute de ses hommes à Louis II.
Le portier olympien, Geronimo Rulli, est lui sorti de ses gonds après une rencontre où il a été extrêmement sollicité et presque abandonné par sa charnière centrale. "C’est très dur parce que c’était un match important pour notre saison. Je pense qu’on a mal fait les choses. Je ne sais pas comment l’expliquer. Dans ces moments, on doit travailler. On va 'manger de la merde' cette semaine avant de jouer Montpellier, devant nos supporters et on doit gagner", a lâché Rulli aux micros de Bein Sport avant d'être rejoint, dans ses propos, par un Valentin Rongier, désabusé.
"C'est à nous de s'en sortir comme des hommes. Je n'ai pas senti une équipe suffisante, mais si on perd 3-0 c'est qu'on a mal fait beaucoup de chose quand même... On va se taire. On va retourner au travail, dès lundi. Il nous reste cinq matchs", a conclu le milieu de terrain marseillais.
Geoffrey Kondogbia, lui, a freiné les ardeurs de ses coéquipiers en zone mixte: "On n'est pas inquiet... On a pris beaucoup de buts récemment certes mais on a encore notre destin entre nos mains. On joue les coups à fond et on fera les comptes après", a réagit Kondogbia avant de quitter Louis II, comme un écho de l'optimiste affiché par De Zerbi.