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PSG: "Le mot qui revient, c'est collectif", Zaïre-Emery raconte comment Luis Enrique a changé les mentalités

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Après la victoire parisienne (4-2) contre Starsbourg, samedi soir au Parc des Princes, les joueurs et leur entraîneur n'avaient qu'un seul mot en tête, le "collectif." Le technicien espagnol s'est félicité que le groupe prime sur les stars et que de nombreux jeunes joueurs prennent de l'importance dans son schéma tactique, à l'image de Mayulu et Zaïre-Emery.

Sous le feu des projecteurs, Luis Enrique a réalisé un sans-faute samedi soir. Face à des Strasbourgeois entreprenants, le Paris Saint-Germain s'est largement imposé au Parc des Princes (4-2), avec quatre buteurs différents. Une réussite pour l'entraîneur espagnol, qui annonçait clairement la couleur en début de saison: "Je préfère quatre joueurs à 12 buts plutôt qu'un à 48."

Auteur de sa septième réalisation en Ligue 1, Barcola est le joueur offensif qui se montre le plus en ce début de saison, mais à ses côtés, ils sont nombreux à être également décisif. Les stars, c'est terminé, place désormais au collectif, avec des jeunes à l'honneur, à l'image de Senny Mayulu. Déjà entré en cours de jeu à quatre reprises en championnat, le jeune international U20 français a connu sa première titularisation hier. Placé aux côtés de Vitinha et de Joao Neves, le milieu de terrain s'est montré comme un réel électron libre. Et son excellente performance a été récompensée par un premier but. "C'est un joueur formé ici qui a beaucoup de qualités, et il a réalisé un grand match ce soir", a apprécié son coach, après la rencontre.

"La pression est sur tout le monde"

Laissé sur le banc, Warren Zaïre-Emery a ainsi pu souffler après ce lourd début de saison. Le titi parisien est le deuxième joueur le plus utilisé pour l'instant par Luis Enrique, derrière Pacho. Dans l'émission Téléfoot, l'international tricolore a évoqué les changements de mentalités dans le vestiaire par rapport à l'année dernière. "Cette année, ce qui est bien, c'est que la pression est sur tout le monde. Le mot qui revient, c'est collectif. On bosse tous ensemble, tout le monde défend, tout le monde attaque et on a tous le même objectif. Le club et les joueurs on va tous dans la même direction", a-t-il déclaré ce dimanche.

Si Zaïre-Emery apprécie sa relation avec son entraîneur, Luis Enrique lui rend cette confiance. "Warren est super en ce début de saison, je crois que nous avons un meilleur Warren que la saison passée", lâche-t-il. Titulaire du baccalauréat, le joueur formé à Paris est maintenant concentré uniquement sur sa carrière et son aventure dans son club de cœur, dans lequel il gagne en responsabilité, comme le souhaite son coach.

"Notre équipe dépendait d'individualités, aujourd'hui ce n'est plus le cas"

La saison passée, la première de Luis Enrique au PSG, Kylian Mbappé monopolisait l'attention, les débats. Après son départ libre vers le Real Madrid, ce n'est pas seulement l'attaque parisienne, mais toute l'équipe qui s'est responsabilisée. "Jusqu'à présent notre équipe dépendait d'individualités, aujourd'hui ce n'est plus le cas. Elle dépend désormais de la capacité que nous avons en tant qu'équipe à développer notre football en attaque et en défense", développe le technicien ibérique.

Pour cette huitième journée de Ligue 1, ce sont quatre joueurs différents qui ont marqué face à Strasbourg (Mayulu, Asencio, Barcola et Lee). "Là on a mis quatre buts, je ne sais même pas qui a marqué. Je me fiche de savoir qui a marqué et qui a fait les passes décisives. Ce qui m'intéresse, c'est que nous participons tous à l'attaque et à la défense et tant qu'équipe", tient à souligner Luis Enrique, avant d'ajouter: "Et quand vous y arrivez, il y aura 4 ou 5 joueurs qui marqueront 10 ou 15 buts. Mais l'objectif reste le même: gagner des titres et jouer le meilleur football possible."

Assuré d'être leader de Ligue 1 ce week-end, c'est un Paris Saint-Germain avec tous les signaux au vert qui s'apprêtent à défier le PSV Eindhoven, mardi à 21h00.

Nathan Giordana