Juventus: double-contact, frappe... le but splendide de Khephren Thuram

Le Français Khephren Thuram a inscrit un but magnifique en éliminant un adversaire d'un double-contact magique avant de tromper le gardien adverse, mercredi en quart de finale de la Coupe d'Italie perdu contre Empoli (1-1, 2 t.a.b. 4).

Une inspiration somptueuse. Khephren Thuram (23 ans) a inscrit un but magnifique mercredi lors du quart de finale de la Coupe d'Italie entre la Juventus et Empoli (1-1, 2 t.a.b. 4, Coupe d'Italie). Sollicité par son compatriote Randal Kolo Muani dans la surface, l'ancien Niçois a éliminé Liam Henderson d'un enchaînement exceptionnel en arrêtant le ballon du pied droit, puis en engageant un grand pont après une petite talonnade qui a complètement déboussolé le milieu écossais.

Une frappe dans un trou de souris

L'international français (2 sélections) a conclu son petit chef d'oeuvre en trompant le gardien Devis Vasquez dans un angle fermé avec une frappe passée dans un trou de souris. Sa réalisation a enflammé l'Allianz Stadium et permis à son équipe d'égaliser. Mais elle n'a pas suffi à obtenir la qualification pour le tour suivant puisque les Bianconeri se sont finalement inclinés aux tirs au but.

Cette défaite intervient une semaine après l'élimination en barrage de la Ligue des champions. Elle confirme la saison en dents de scie des Turinois, quatrièmes de Serie A et très mal embarqués pour décrocher un titre cette saison (il leur reste la Serie A ou la Coupe du monde des clubs).

L'entraîneur de la Juventus, Thiago Motta, a laissé éclater sa colère en déplorant l'attitude de son équipe. "J'ai très honte de cette soirée, même de moi-même car je n'ai pas su transmettre l'importance du match à mes joueurs . Aujourd'hui, nous avons eu une attitude complètement fausse, ce n'est pas acceptable. Nous ne méritons pas de nous qualifier, on ne peut pas aller sur le terrain en pensant qu'on nous doit quelque chose. Il y a ceux qui exigent sans donner, aujourd'hui on a touché le fond et je m'excuse auprès de tout le monde, du club et des supporters. Dans les équipes que j'ai entraînées, l'attitude n'a jamais fait défaut, je peux pardonner les erreurs techniques, mais pas l'attitude."

NC