Coupe de France: fin du suspense, on sait où Saint-Brieuc va défier le PSG pour son quart de finale historique

Après quelques jours pour valider le tout, et comme pressenti, Saint-Brieuc accueillera bien le PSG au Roazhon Park à Rennes, le 26 février, lors du premier quart de finale de son histoire en Coupe de France.
Pensionnaire de National 2, le Petit Poucet de la compétition ne pouvait pas défier l'ogre parisien dans son antre de Fred-Aubert. Et plutôt qu'une délocalisation à Guingamp, où Paris vient de battre Brest en Ligue des champions (0-3), les Briochins ont opté pour l'enceinte du Stade Rennais.
"Je remercie le Stade Rennais et la famille Pinault de nous offrir la chance de disputer ce match historique pour notre club dans un tel écrin", a salué Guillaume Allanou, président et entraîneur des Costarmoricains, dans un message relayé sur les réseaux sociaux des Griffons.
L'espoir de faire une belle recette
Règlement de la Coupe de France oblige, et comme l’a rappelé le Stade Briochin au moment d’officialiser son choix, le stade Fred-Aubert ne répond pas aux critères de la FFF pour accueillir cette rencontre historique. Si la possibilité de délocaliser ce match à Roudourou a pu exister, la rivalité sportive entre les Guingampais et Saint-Brieuc a constitué un bémol.
Idem pour l’état de la pelouse du stade guingampais, visiblement très marquée et critiquée par les Parisiens lors du barrage aller de Ligue des champions remporté contre Brest. Enfin, et comme Guillaume Allanou l’avait rapidement expliqué à RMC Sport après le tirage au sort des quarts de finale, Saint-Brieuc espère bénéficier d’un coup de pouce financier avec la visite du PSG en Bretagne.
"Ça peut être la fête du football breton au sens large donc on ira questionner nos voisins, avait ainsi prévenu le dirigeant des Griffons. "Et puis l’objectif aussi, je pense qu’on va être assailli de demandes, l’objectif c’est aussi de remplir le plus possible le stade. Il y a aussi indirectement des enjeux économiques pour un petit club comme le nôtre d’essayer aussi de faire le plus de recettes possibles. Et ce n’est pas un gros mot. […] Même si le règlement l’avait autorisé, on n’aurait pas raisonnablement pu jouer dans notre petit stade."