Coupe de France: la FFF confirme que le 32e entre Hyères et l'OM se jouera à Martigues

En principe, le match de Coupe de France prévu le 7 janvier prochain entre le FC Hyères et l'OM a trouvé son stade. Ce vendredi, la Fédération française de football (FFF) a indiqué à BFM Toulon Var que cette rencontre comptant pour un 32e de finale se jouerait à Martigues, confirmant une information de la Provence.
Le Stade Francis Turcan, d'une capacité de 8.289 places, a ainsi été désigné. Initialement, le FC Hyères, présidé par Mourad Boudjellal, souhaitait jouer au Stade Mayol à Toulon que le dirigeant connaît bien pour avoir été président pendant plusieurs années du RCT, le club de rugby. Cette demande a été refusée pour des raisons de sécurité avec un antagonisme entre supporters toulonnais et marseillais.
La menace du forfait du FC Hyères
La décision de la FFF découle ainsi d'un manque de structure adapté dans le Var, entraînant l'inversion de la rencontre dans les Bouches-du-Rhône. C'est donc l'OM qui a proposé un accueil de cette partie à Martigues. Toutefois, le FC Hyères pourrait ne pas se présenter sur le terrain selon Mourad Boudjellal. "On voulait organiser cette fête du football dans le Var ou au Vélodrome, déclarait le dirigeant mercredi face à la presse. Parce que cela serait une fête du football pour nos joueurs. Sinon on déclarera forfait."
Remonté, Mourad Boudjellal entend lancer des poursuites pour se faire entendre. "Je ne peux pas comprendre que, aujourd’hui, on prive l’ensemble des Varois alors qu’ils se proposaient de faire une fête avec ce match, à cause d’une infime minorité, enchaînait le président du Hyères FC, abordant le problème entre les supporters de l'OM et de Toulon. Une minorité qu’il est assez facile, à mon sens, de localiser et de neutraliser. C’est un peu le rôle de l’Etat quelque part."
Interrogé ensuite par BFM Toulon Var, Mourad Boudjellal revenait sur un précédent pour justifier son souhait de jouer à Toulon: "D’autant que l’OM, on l’a déjà reçu à Mayol il y a moins de dix ans et cela s’était très bien passé (pour un match caritatif moitié foot, moitié rugby en 2013). Le stade était plein. Je n’accepte pas que les pouvoirs publics baissent les bras face à des voyous. Ce n’est pas possible. […] Le message est trop mauvais." Si la FFF a tranché, l'histoire du stade de ce 32e de finale de Coupe du monde n'est peut-être pas encore tout à fait terminée.