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Coupe de France : le PSG a encore envie de faire la fête

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Déjà titré en championnat et en Coupe de la Ligue, le PSG compte bien réaliser un triplé inédit samedi, sur la pelouse du Stade de France en finale de Coupe de France (21h). Ultra-favori face à l’AJ Auxerre (L2), le club de la capitale n’a pas l’intention de passer à côté de son dernier rendez-vous de la saison.

Un petit effort. Un dernier. Et ce seront les vacances. Après 36 journées de lutte acharnée avec l’Olympique Lyonnais (37 précisément puisqu’il a été officiellement sacré à Montpellier), une finale de Coupe de la Ligue rondement menée face à Bastia (4-0) et un parcours aussi haletant qu’éprouvant, bien que stoppé en quarts de finale, en Ligue des champions, le PSG arrive enfin au terminus de sa saison. Pour cette finale de Coupe de France à Saint-Denis, face à l’AJ Auxerre, comme face à Bastia en Coupe de la Ligue il y a un mois et demi, les Parisiens endosseront le rôle de favoris. D’ultra-favoris même, vu le pedigree de l’AJA, 9e du récent exercice de Ligue 2.

« Sur le papier, il y a effectivement un favori. Et demain (samedi, ndlr), le favori, c’est Paris, reconnait sans peine Laurent Blanc. On en est tous conscients mais sur un match, il faut gagner. Et en Coupe de France, il y a souvent des surprises. » Celle d’un succès auxerrois passerait mal pour les Parisiens, qui ont d’ores et déjà prévu de fêter leurs… quatre titres sur la pelouse du Stade de France. Oui, quatre. Car il ne faudrait pas oublier le Trophée des champions aux yeux de Laurent Blanc. « Pourquoi on le ferait à l'étranger et pas en France ?, a lancé le Cévenol aux médias. La seule différence, c'est le nom. Ça fait un peu champêtre, alors qu'à l'étranger, on appelle cela Supercoupe. Ça devient un peu plus sérieux et on le met dans le bilan de la saison. »

Guy Roux : « Continuons de rêver »

Pour pouvoir le faire, retour à la case départ : il faudra gagner et assumer son statut. A ce jour, seules deux équipes issues de l’antichambre de l’élite ont soulevé la Coupe nationale : Le Havre en 1959 et Guingamp en 2009. Mission impossible ? Jamais réellement éloigné de l’environnement icaunais, Guy Roux y croit. Pas seulement parce qu’il aime son AJA qui a, selon lui, 25% de chances de créer l’exploit. « Ce qu’il y a de bien dans les rêves, c’est qu’il y en a un de temps en temps qui se réalise, souligne la légende vivante auxerroise. Et bon… pourquoi pas celui-là ? L’analyse, c’est le contraire du rêve. Alors continuons de rêver. »

Après tout, cela avait réussi à Gueugnon en 2000 en finale de la Coupe de la Ligue, déjà sur la pelouse de Saint-Denis et au détriment du PSG. Alors pas question, vraiment, pour Paris de prendre Auxerre à la légère. « On a beaucoup de respect pour cette équipe, assure Thiago Silva, de retour de blessure et apte, comme Zlatan Ibrahimovic, pour cette finale. Je la connais un petit peu. J’ai joué contre Auxerre en Ligue des champions en 2010 (avec l’AC Milan, ndlr). Même Ibra a joué. Elle a beaucoup changé mais je pense que la mentalité du club est restée la même. C’est pour ça qu’on doit avoir beaucoup de respect pour cette équipe. » Sinon, la fête tant attendue pourrait être un peu gâchée.

A.D avec V.D et J.Ri