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Coupe de France : Mandanda qualifie l’OM

Steve Mandanda

Steve Mandanda - AFP

L’OM a arraché sa qualification pour les 16es de finale de la Coupe de France aux tirs au but, ce dimanche sur la pelouse du Stade Malherbe de Caen (0-0, 3 tab à 1). Une séance durant laquelle Steve Mandanda, déjà à son avantage dans le temps réglementaire, a brillé en stoppant trois des quatre tentatives caennaises.

TOPS

Mandanda toujours dans le coup

Steve Mandanda est imperturbable. Annoncé avec insistance sur le départ, le portier marseillais a de nouveau joué les héros ce dimanche sur la pelouse de Caen (0-0, 3 tab à 1). Souvent lâché par sa défense, l’international français a sorti deux arrêts de grande classe, sauvant son équipe d’une ouverture du score qui lui pendait au nez en première période. En sortant d’abord des deux poings un missile de Delort aux 25 mètres (27e). Puis, en détournant d’une belle horizontale une frappe de Bessat à bout portant (41e). Toujours rassurant et dans le bon tempo, Steve Mandanda a été le grand héros de la séance de tirs au but, en stoppant trois tentatives caennaises de Féret, Adéoti et Bessat. Vous avez dit ange gardien ?

Lass Diarra toujours aussi fringant

« Lass » a passé de bonnes fêtes, merci pour lui. On a beau le répéter depuis le début de la saison, il est toujours impressionnant de voir Lassana Diarra maîtriser autant son sujet. Véritable patron de l’OM en 2015, l’international français est reparti sur les mêmes bases à Michel d'Ornano. Comme à son habitude, le Marseillais a rendu une copie très propre, avec une omniprésence au milieu de terrain, une facilité technique déconcertante et un apport offensif important. L’homme aux 31 sélections chez les Bleus aurait même pu s’offrir un but somptueux. Sur un long corner frappé par Barrada, Diarra surgit au second poteau pour armer une volée puissante, parfaitement repoussée par les gants de Vercoutre (17e) 

Bessat l’infatigable

On aurait également pu mettre Andy Delort ou Julien Féret, tous aussi fringants, mais on a voulu mettre en avant un joueur souvent dans l’ombre. Arrivé de Nantes cet été, Vincent Bessat incarne parfaitement l’excellent début de saison du Stade Malherbe de Caen. Encore très précieux aujourd’hui, celui qui n’a manqué aucun match de championnat depuis le début de l’exercice n’a cessé de provoquer et faire mal à la défense marseillaise. Son entente avec Delort et Féret est une belle réussite. Seule ombre au tableau, son manque de réussite face au but, ses petits déchets dans le dernier geste et son tir au but arrêté par Steve Mandanda. Le public normand ne lui en tiendra certainement pas rigueur.

FLOPS

Rekik déçoit encore ...

Karim Rekik n’a pas arrangé son cas ce dimanche sur la pelouse de Caen. Cible des supporters depuis le début de saison, le défenseur marseillais retrouvait une place de titulaire, après avoir été laissé sur le banc lors de la dernière journée de championnat à Bordeaux (1-1). En difficulté face à la vivacité des attaquants caennais, l’international néerlandais n’a jamais semblé être à son avantage dans cette rencontre. Une fébrilité qui prend encore plus de valeur avec son expulsion à l’heure de jeu. De nouveau dépassé sur un long ballon en profondeur pour Féret, le Tunisien ne maîtrise pas du tout son intervention et découpe littéralement son adversaire (61e). Le Marseillais est d’ores et déjà suspendu pour la réception de Guingamp le week-end prochain. Ce n’est peut-être pas plus mal.

... Ocampos aussi

Porté disparu depuis le début de la saison, Ocampos n’a pas profité du début de l’année 2016 pour retrouver son football. Titulaire en l’absence de Cabella et de Nkoudou, l’ancien Monégasque n’a rien fait dans le bon sens. Sa vitesse et ses dribbles n’ont jamais réussi à déstabiliser la défense normande. Et quand l’Argentin s’est retrouvé en bonne position, c’est sa maladresse qui l’a trahi. Comme cette reprise du gauche à bout portant complètement dévissée, qui aurait pu offrir la victoire à l’OM en fin de match (86e), ou cette frappe… totalement ratée en prolongation alors qu’il était seul face à Vercoutre (108e).

La baisse de régime caennaise en seconde période

Vifs et fringants en première période, les Caennais ont complètement baissé de pied en seconde période, relançant des Marseillais jusqu’alors sur la retenue. Toujours emmenés par un trio d’attaque Rodelin-Delort-Bessat explosif, le Stade Malherbe semblait clairement un ton au-dessus de son adversaire, se créant même les plus grosses occasions de cette rencontre. Mais les Normands ont fini par reculer et évoluer en contre, comme s’ils craignaient leurs adversaires, pourtant réduits à dix après l’expulsion de Rekik (61e). Une baisse de régime qui aura étiré la rencontre jusqu’en prolongation puis jusqu’aux tirs au but. Pour un scénario qui n’a pas souri, finalement, aux hommes de Patrice Garande.

A.M.