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Metz: Antonetti critique l'organisation de la Coupe de France après l’élimination de Metz à Bergerac

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Frédéric Antonetti, l'entraîneur du FC Metz, a critiqué l’état du terrain après l’élimination de son équipe en 32es de finale de la Coupe de France (0-0, 5 tab 4), dimanche contre Bergerac (N2).

Avec Troyes et Angers, Metz fait partie des trois équipes de Ligue 1 ayant subi la loi d’adversaires évoluant dans des divisions inférieures, ce week-end en 32es de finale de la Coupe de France. Les Messins se sont inclinés aux tirs au but (0-0, 5 tab 4) contre Bergerac, pensionnaire de Nationale 2, dimanche. Mais Frédéric Antonetti n’a pas accablé ses joueurs, dont il a même salué l’implication. Il s’est montré beaucoup plus sévère avec la pelouse du stade Gaston-Simounet. "C’est le pire terrain où je n’ai jamais joué en trente ans de carrière", a-t-il confié selon des propos rapportés par Le Républicain Lorrain.

"On a fait un match sérieux, a-t-il estimé. On a deux occasions et eux n’en ont pas. On ne les met pas au fond. On savait qu’on n’en aurait pas beaucoup parce qu’il est difficile de faire du football offensif sur un terrain pareil. Mais ce n’est pas une excuse. Ça fait partie du match. Après, il y a les penaltys… Qu’est-ce que je peux reprocher aux joueurs? Ils ont été sérieux, on n’a pas concédé d’occasions, on n’a pas lâché mais on n’a pas marqué ce petit but. En face, c’était bien organisé, très bas. Impossible de porter le ballon, impossible de dribbler. Chaque fois qu’on faisait un centre, le ballon sautait."

"Cela fait plaisir aux gens que la Coupe soit organisée de cette façon"

Il estime même avoir été désavantagé par les organisateurs qui, selon lui, auraient imposé une délocalisation dans un stade mieux équipé si Bergerac avait affronté une équipe au standing plus élevé que celui de Metz. "On savait qu’on allait jouer sur un terrain de rugby qui est tout sauf un terrain de jeu, a-t-il ajouté dans L’Equipe. Je n’appelle pas ça un piège, mais plutôt faire n’importe quoi. Cela fait plaisir aux gens que la Coupe soit organisée de cette façon. Après, si c’était Paris, Marseille ou Lyon à notre place, je suis sûr qu’ils auraient dû jouer à Bordeaux. Mais Metz…"

Le technicien ne s’attardera pas longtemps sur cette élimination. "C’était compliqué mais il ne faut pas chercher d’excuses, a-t-il conclu. J’avais essayé de faire tourner, de donner leur chance aux joueurs. Ce qui est important, c’est de bien préparer le match de Lyon, de faire d’un mal un bien. La Coupe, c’est intéressant quand on va loin. Si c’est pour faire deux, trois tours, se faire éliminer et se mettre en difficulté en championnat, ce n’est pas la peine. Ça aurait pu créer une dynamique, ça ne l’a pas fait. C’est comme ça. Il faut savoir l’accepter même si c’est difficile. Maintenant, il y a le championnat. Il faut savoir tirer les enseignements de ce match, il y en a beaucoup."

NC