OL-Grenoble: Blanc reconnaît que Jeffinho, sorti blessé, n’était pas tout à fait prêt physiquement

Trois jours après sa première apparition avec le maillot de l’OL à Angers, Jeffinho a fêté sa première titularisation mardi face à Grenoble (2-1) en quarts de finale de la Coupe de France. Et il s’en rappellera. L’ailier brésilien a marqué son premier but sous ses nouvelles couleurs, avant d’être remplacé à la mi-temps. Il pourrait s’être blessé au moment de sa célébration acrobatique même si Laurent Blanc n’a pas donné plus de détails sur l’origine de ce pépin physique. L’entraîneur lyonnais, sous le charme de son renfort hivernal, a toutefois reconnu que ce dernier n’était pas tout à fait prêt physiquement.
"Je pense que c’est un joueur qui va être plaisant à voir, qui va être plaisant pour vous (les journalistes, ndlr) parce qu’il est capable de faire des différences quand il a le ballon, a-t-il confié en conférence de presse à l’issue du match. Il sent le football comme souvent avec les Brésiliens. Il a un toucher de balle brésilien, techniquement très intéressant, avec un jeu un peu atypique parce qu’il n’est qu’en reprise d’appui. Il accélère, il freine, il ne tombe pas, il repart. C’est un joueur spectaculaire."
"Il n’était pas prêt pour jouer un match complet mais je n’avais pas tellement le choix"
"Le seul problème, c’est qu’il arrive dans une ville européenne où il fait froid et il vient du Brésil donc il y a une acclimatation à avoir, poursuit Blanc. Il n’est pas arrivé dans les meilleures conditions avec une blessure qui l’a tenu éloigné des terrains pendant deux semaines. Je savais qu’il n’était pas prêt pour jouer un match complet mais je n’avais pas tellement le choix. Je me suis dit que pendant 40-45 minutes, il pouvait nous apporter. Ce qui est intéressant chez lui, c’est qu’on peut jouer dans les pieds mais aussi dans l’espace et ça, c’est intéressant pour un entraîneur."
Relancé sur la nature de sa blessure, le technicien rhodanien est resté assez évasif. "Je ne peux pas dire si c’est grave ou pas, c’est derrière l’ischio, comme Barcola, a-t-il conclu. Ce sont des problèmes musculaires. Quand on répète les matchs tous les trois, quatre jours, le troisième match est souvent compliqué, on le sait mais je n’avais pas tellement le choix, je n’avais pas beaucoup de solution."