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Saint-Etienne: écarté du groupe, Ruffier a été remplacé sur une affiche

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L’ASSE a reconnu qu’elle avait choisi de retirer Stéphane Ruffier de l’affiche pour les demi-finales de la Coupe de France. Le club stéphanois pensait "éviter toute interprétation" après la mise à l’écart du gardien de 33 ans la semaine passée.

Claude Puel n’a pas fait mystère de ses intentions concernant Stéphane Ruffier, ce vendredi. Le gardien des Verts, mis à l’écart du groupe stéphanois contre Reims, n’effectuera pas son retour pour le derby face à l’Olympique Lyonnais (dimanche à 21h). "Les conditions ne sont pas requises", a expliqué son entraîneur. "Le reste, c’est de la cuisine interne", a-t-il ajouté. Un peu comme le nouvel épisode de cette "affaire", remarqué jeudi par un internaute.

L’AS Saint-Etienne a en effet fait retirer Stéphane Ruffier de l’affiche pour la demi-finale de la Coupe de France (5 mars) contre le Stade Rennais, le tenant du titre. Le gardien international de 33 ans y figurait jusque-là en compagnie de Claude Puel, Loïc Perrin et huit autres de ses coéquipiers. Mais il n’apparaît plus désormais sur l’affiche en question. Sollicitée par Le Progrès, le club du Forez en a expliqué les raisons.

"Aucun salarié ne peut se prévaloir d’un statut particulier"

Saint-Etienne explique que "Stéphane Ruffier et Claude Puel apparaissaient dos à dos sur la première affiche et a préféré le remplacer par Loïs Diony pour éviter toute interprétation quant à la position du coach et de son gardien au vu de la situation". Celle du club est connu depuis qu’il est monté au créneau pour protéger son entraîneur, à l’origine de cette mise à l’écart. Patrick Glanz, l’agent de Stéphane Ruffier, s’en était pris à Claude Puel.

"Quelles que soient ses compétences et son expérience, aucun salarié ne peut se prévaloir d’un statut particulier qui le placerait au-dessus de l’institution et l’affranchirait du respect des valeurs collectives", avait expliqué Saint-Etienne. L’ASSE n'accepte pas que des décisions sportives soient ainsi dénigrées et bafouées au nom d’un individualisme forcené, a fortiori avant un match important."

QM