Rennes-TFC: Gradel remonté contre l’arbitrage-vidéo

Max-Alain Gradel - AFP
L’arbitre-vidéo est inauguré officiellement dans le football français à l’occasion des quarts de finale de la Coupe de la Ligue. Une expérimentation qui peine encore à obtenir une totale adhésion. L’action de la 22e minute lors de Rennes-Toulouse (4-2) est ainsi au cœur des interrogations. Le pied accroché par Gélin dans la surface, Max-Alain Gradel s’écroule. Benoît Millot ne siffle pas penalty mais fait appel à l’arbitrage-vidéo qui valide sa décision.
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Une action sujette à interprétation
Une action qui pourrait illustrer les limites de l’arbitrage-vidéo car sujette à interprétation. Quand certains jugeront que le pied de Gradel a bien été accroché et que le penalty se justifiait, d’autres estimeront que le Toulousain a accentué sa chute et qu’il n’y avait pas lieu de siffler.
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Gradel, lui, est persuadé d’avoir subi une faute et remet en cause l’arbitrage-vidéo. "C’est incroyable. Je saigne encore, j’ai pris un coup. Les arbitres avec les caméras, les ralentis n’arrivent pas à prendre la bonne décision. On l’a vu hier avec le match Nice-Monaco (1-2). Ils ne savent même pas quoi faire alors qu’ils ont les ralentis. Je crois qu’il faut arrêter la caméra, ça sert à rien", s’est emporté Gradel au micro de Canal + Sport. L’arbitrage-vidéo n’a pas fini de faire parler.
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