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Brésil-Costa Rica: c'est une première et ça tombe sur Neymar, la VAR annule un penalty

La rencontre à émotion et suspense entre le Brésil et le Costa Rica (2-0) a vu une nouvelle utilisation de la VAR. Alors que l’arbitre de la rencontre avait sifflé un penalty pour une faute sur Neymar, l’assistance à l’arbitrage vidéo l’a annulé. Une première en Russie.

Les recours à la VAR sont nombreux dans cette Coupe du monde. Au point que les quatre cas édictés par la Fifa pour son appel ont déjà été remplis lors des matchs du 1er tour. A savoir la validation ou annulation d’un but en cas de doute sur un fait de jeu (faute, hors-jeu…), attribution ou non d’un carton rouge à l’encontre d’un joueur, analyse d’une action dans la surface de réparation pour savoir si elle vaut penalty ou non, et correction de l’identité d’un joueur sanctionné par erreur.

Ce vendredi à Saint-Pétersbourg lors de Brésil-Costa Rica (2-0), c’est une situation de penalty qui a amené l’appel de la VAR. En deux temps, et pour une utilisation à l’inverse de ce qui avait été constaté lors des premières rencontres de Coupe du monde. Alors que la VAR avait jusqu’ici amené à des penalties dans un premier temps non sifflés par l’arbitre, Bjorn Kuipers avait cette fois sifflé une faute de Giancarlo Gonzalez sur Neymar (78e) pour une légère poussette dans la surface de réparation.

Kuipers annule le penalty de Neymar

Trop légère au goût de l’arbitre-vidéo, Danny Makkelie, qui a appelé Kuipers pour l’inviter à revoir l’action au ralenti. L’expérimenté arbitre néerlandais a ensuite annulé le penalty, jugeant le contact entre le défenseur de Bologne et l’attaquant du PSG licite. "Ce qui m’énerve, c’est qu’on essaye de juger s’il y a une grosse ou une petite faute. Dès qu’il y a une petite poussette et qu’on perd l’équilibre, c’est penalty", a lui tranché Stephan Rozenbaum, spécialiste du Brésil pour RMC Sport. Un autre débat autour de la VAR.

MI