Cavani et Gimenez pourraient être suspendus six mois après leur craquage lors de Ghana-Uruguay

La Coupe du monde s'est achevée dimanche, mais ses échos continueront à résonner pendant un certain temps. C'est le cas d'Edison Cavani, Fernando Muslera et José Gimenez, qui pourrait être suspendus jusqu'à six mois suite à leurs coups de sang à l'issue de la rencontre entre le Ghana et l'Uruguay, lors de la dernière journée de phase de poules, qui voit la Céleste être éliminée du Mondial qatari.
Edison Cavani et José Gimenez visés par la FIFA
Edison Cavani avait notamment fracassé l'écran de la VAR à l'issue de la rencontre et José Gimenez s'en était pris à un dirigeant de la FIFA, alors que les Uruguayens réclamaient un pénalty en toute fin de match, qui leur aurait permis de se qualifier pour les huitièmes de finale. Des gestes violents qui pourrait leur valoir une suspension maximum de six mois, qui priverait ainsi Valence et l'Atletico de ses deux joueurs.
La FIFA a informé la Fédération uruguayenne de football la semaine dernière, comme le révèle le quotidien uruguayen El País, qu'elle avait jusqu'au 9 janvier pour présenter sa version des faits. L'affaire est entre les mains de l'avocat argentin Ariel Reck, expert en droit du sport et conseiller de Leo Messi, entre autres. Le journal AS estime que la décision finale de la Commission de Discipline de la FIFA ne sera pas connue avant la fin du mois de février et selon qu'elle décide d'appliquer le point 12.3 ou 12.4, Valence et l'Atlético de Madrid seront ou non concernés.
Six mois de sanction en cas d'incitation à la haine ou à la violence
Les services juridiques de Valence, à ce jour, seraient relativement calmes. Ni la FIFA ni la Fédération uruguayenne de football ne les ont informés qu'ils pourraient être affectés. Mais ils sont manifestement attentifs à la résolution, conscients qu'il existe une piste dans le code disciplinaire qui pourrait les concerner : les petits caractères de l'article 12, relatif à la "mauvaise conduite des joueurs et des officiels".
Valence et l'Atlético sont persuadés que la sanction imposée à Cavani et Giménez respectivement, qui pourrait aller de 10 à 15 matches, ne concernerait que des matches avec la sélection, comme le stipule le point 12.3 du Code disciplinaire "seuls les matches effectivement joués par l'équipe concernée". Mais si la Commission de la FIFA qualifie les actes imputables à Cavani et/ou Giménez d'incitation publique à "la haine ou la violence", ils pourraient être sanctionnés d'une interdiction d'exercer des activités liées au football pendant au moins six mois. Réponse en février.