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Coupe du monde: comment le somnifère de Kompany a fait basculer le quart face au Brésil

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A l’origine du premier but contre son camp de Fernandinho lors du quart de finale de la Coupe du monde Brésil-Belgique (2-1), le défenseur central des Diables Rouges Vincent Kompany fut l’un des acteurs majeurs de la rencontre mais aussi de l’avant-match. Explications.

Le sort de certains matchs se joue sur des petits détails. Le quart de finale de la Coupe du monde Belgique-Brésil (2-1) figure dans cette catégorie. Au cœur du choc, Vincent Kompany dont la tête déviée dans son propre but par Fernandinho lancera les Diables Rouges vers le chemin des demi-finales. "Quand je touche le ballon de la tête, je ne sais pas que Fernandinho l’a dévié dans son propre but. Je me dis alors que j’ai marqué un but à la Coupe du Monde contre le Brésil", raconte en rigolant le défenseur belge dans un entretien à la RTBF.

"Si je ne prends pas le cachet pour m’endormir…"

Même si le joueur de Manchester City n’est pas l’auteur de ce but, celui-ci n’est pourtant pas le fruit du hasard. Quoique... "A l’hôtel, la veille, il y avait du tapage et je n’arrivais pas à dormir, raconte l’intéressé. J’ai alors pris un cachet pour dormir mais j’avais oublié de mettre mon réveil. Résultat : le matin, lors du premier meeting, je ne suis pas là. Je me réveille après celui-ci. J’étais complètement out après le voyage. Ce premier meeting est consacré aux phases arrêtées. Je présente mes excuses auprès du groupe et auprès de l’entraîneur. Je demande alors de pouvoir discuter avec Thierry Henry qui s’occupait des phases offensives. A deux, on a complètement changé les plans prévus. Je lui ai dit que le Brésil défendait exactement de la même manière que Manchester City. J’ai d’ailleurs vu l’entraîneur national brésilien avec Pep Guardiola à notre centre d’entraînement à City. Ils ont copié ce qu’on fait à City. Je connais aussi la faiblesse du système. Si tu regardes les images, je fais une course coupée entre les deux lignes et il n’y a personne de la première ligne, celle censée dégager le ballon, qui me voit arriver. Si je ne prends pas le cachet pour m’endormir et si je n’ai pas le tête-à-tête avec Thierry Henry, cette phase n’aurait pas pu se dérouler. C’est un truc de fou."