Coupe du monde: en Russie, les staff médicaux disposent aussi de l’assistance vidéo

L’assistance vidéo à l’arbitrage a fait son apparition pour la toute première fois en Coupe du monde lors de l’édition 2018. Moins médiatisée, la VAR sert également pour la première fois aux… médecins en Russie. Comme l’explique sur Instagram Juan Muro, physiothérapeute de l’équipe d’Espagne, les 32 staff médicaux des nations qualifiées disposent également de cet outil technologique si besoin.
"Ce n’est pas obligatoire, mais chaque sélection peut envoyer une personne dans la cabine des arbitres vidéo, en étant reliée au médecin principal, qui est sur le banc. Cela sert en cas de blessure sérieuse, surtout au niveau de la tête. Avec l’écran, on peut voir rapidement la réaction du joueur avant que le médecin le rejoigne. On peut fournir un premier diagnostic, lui dire si cela semble sérieux, s’il y a perte de connaissance ou non… Tous ces détails importants."
Le cas Christoph Kramer en 2014
Ainsi, Juan Muro précise qu’en cas de nécessité, le staff médical peut faire appel à "la règle des trois minutes. L’arbitre va laisser ce laps de temps pour permettre d’analyser tous les symptômes, comme un mal de tête ou de cou sévère, une désorientation, des difficultés d’articulation, une double vision, etc." Lors de la finale du Mondial 2014, l’Allemand Christoph Kramer avait dû quitter la pelouse après seulement 32 minutes de jeu à la suite d’un choc violent au niveau de la tête. Il ne se souvient désormais plus de ce match.