Equateur : évacué sur un brancard après une (fausse ?) blessure, Enner Valencia est poursuivi par la police !

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C’est à une scène digne d’un film qu’ont assisté les spectateurs du match de qualification pour le Mondial 2018 Equateur-Chili (3-0) cette nuit à Quito. Alors que les Equatoriens mènent largement face aux champions sud-américains, Enner Valencia s’effondre sur la pelouse (82e). Le joueur fait immédiatement signe au staff médical qu’il ne peut pas continuer. Blessure ou malaise ?
Un masque à oxygène sur le visage, le joueur prêté par West Ham à Everton est évacué en urgence, semble-t-il, sur un brancard. Un fait de match déjà vu cent fois sauf qu’au bord de la pelouse, quelques mètres derrière le joueur, les brancardiers sont poursuivis au pas de course par des policiers. Invraisemblable.
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Une blessure simulée ?
Dans son pays, Enner Valencia est sous le coup d’un mandat d’arrêt. La justice équatorienne lui reproche de ne pas avoir payé la pension alimentaire qu’il doit à sa fille de cinq ans. Des impayés qui s’élèvent à 17.000 euros. La police avait déjà tenté d’arrêter l’attaquant jeudi à l’entraînement, mais un représentant avait réussi à lui garantir sa liberté. Juste avant le match face au Chili, les policiers attendaient le bus des joueurs munis de leur mandat d’arrêt. Nouvel échec, Valencia obtenant l’autorisation de disputer la rencontre. Evidemment, ce jeu du chat et de la souris laisse à penser que le joueur est prêt à tout pour échapper à une arrestation (il risque jusqu’à un mois de prison), y compris à simuler une blessure ou un malaise.
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