France-Suède: Toivonen et Durmaz, les deux "Toulousains" qui veulent faire tomber les Bleus

L’équipe de France accueille la Suède ce vendredi (20h45) en éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Une rencontre forcément particulière pour Ola Toivonen et Jimmy Durmaz, les deux Suédois du TFC, qui comptent bien faire tomber les Bleus.

Ils seront presque comme chez eux. Ce vendredi, Ola Toivonen et Jimmy Durmaz ne seront pas vraiment dépaysés lorsqu’ils entreront sur la pelouse du Stade de France pour affronter les Bleus, en éliminatoires de la Coupe du monde 2018, puisqu’ils évoluent en Ligue 1 depuis le début de saison. Après son départ de Rennes pour Sunderland, Toivonen est revenu en France. Durmaz, lui, est arrivé cet été en provenance de l’Olympiakos. Alors ce match face aux Bleus sera forcément un peu particulier pour les deux hommes, éléments clés de leur équipe nationale.

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« Bien sûr que c’est spécial, avoue Toivonen. Ça m’est arrivé lorsque je jouais au PSV Eindhoven et que l’on a affronté la Hollande. Donc bien sûr qu’il y a un truc en plus. Plus que quand tu joues un autre pays. Mais cela va être un bon match. C’est un gros test pour nous et on va devoir faire un gros match pour obtenir un résultat ». Pour Durmaz, qui n’habite en France que depuis quelques mois, l’accent est plutôt mis sur le sportif : « Ça va être un match chaud. Très, très chaud. La France a de très bons joueurs. Ils ont fait un Euro fantastique en allant jusqu’à la finale sans pouvoir la gagner. Mais pour moi, la France est une des meilleures équipes au monde actuellement. Donc ce sera très chaud pour nous. »

« Je pensais que les Français étaient plus arrogants »

Pour le bouillant ailier (35 sélections, 2 buts), devenu un titulaire indiscutable dans un TFC qui cartonne depuis le début de saison, l’adaptation à la vie française s’est faite beaucoup plus facilement que prévue. « En fait, je pensais que les Français étaient plus arrogants qu’ils ne le sont, avoue-t-il. Ils sont finalement très sympas, très serviables. Ce que j’avais entendu de personnes déjà venues en France, c’est que les gens étaient un peu bizarres. Et bien ici, à Toulouse, tout le monde te dit bonjour, partout où tu vas. Donc je suis un peu surpris par ça. »

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Mais cela ne l’empêche pas d’être remonté avant d’affronter son nouveau pays d’adoption : « Je ne vais pas aller à Paris pour perdre. Hors de question ! Qu’importe où je vais, qu’importe l’équipe que je rencontre, je pense toujours que je peux gagner. Si je ne pensais pas pouvoir gagner, je ne jouerais pas. C’est comme quand on a joué avec Toulouse contre Paris (2-0) et Monaco (3-1). Tout le monde répétait "on va perdre, on va perdre…". Je dis "non, on va gagner !" On a une chance de gagner donc on peut gagner. Si tu y crois assez fort, tu peux le faire. C’est quelque chose que j’ai en tête. Si tu y crois vraiment, tu peux atteindre ton but. »

« Zlatan faisait de la magie »

Et qui dit France et Suède, dit forcément Zlatan Ibrahimovic. Un sujet auquel les deux joueurs sont habitués, même si cela fait lever les yeux au ciel de Durmaz. « De toute façon, je suis habitué, à chaque interview j’ai le droit à une question sur Zlatan, lâche le joueur de 27 ans. Bien sûr c’est un défi différent avec ou sans lui. Avec lui, on savait qu’en lui donnant le ballon, il faisait de la magie. Il pouvait marquer de n’importe où sur le terrain. Avec lui on avait besoin que d’une occasion pour marquer. Maintenant, avec cette équipe, on a besoin de plus combattre tous ensemble. Nous n’avons pas d’individualité qui peut faire ce que faisait Zlatan. Donc maintenant, c’est plus une équipe qui pense. Nous devons aller de l’avant comme une équipe et chacun doit prendre ses responsabilités. »

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« Tous les joueurs vont devoir hausser leur niveau parce que Zlatan n’est plus là pour aider l’équipe et le pays, poursuit Toivonen. Donc tout le monde doit beaucoup mieux jouer. Oui on doit jouer en équipe parce que, je le répète, Zlatan n’est plus là pour nous aider. Et donc tous les joueurs doivent se montrer et vraiment bien jouer. » Toivonen et Durmaz seront peut-être encore un peu plus motivés que les autres.

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AA avec Wilfried Templier