« Il n'existe qu'un seul Ronaldo, les autres ne sont que des Cristiano »

Gentiment chambreurs, les supporters brésiliens n'ont pas manqué le Madrilène Cristiano Ronaldo avant la rencontre Portugal-Brésil à Durban. « Il n'existe qu'un seul Ronaldo, les autres ne sont que des Cristiano » exhibait un groupe de supporters sur une pancarte à l'encontre du milieu de terrain. Star incontestée de la sélection portugaise, le capitaine lusitanien a eu toutes les peines du monde à rentrer dans la rencontre. Bien muselé par la paire Juan-Lucio, il n'a ainsi rien eu à se mettre sous la dent en première mi-temps si ce n'est une frappe cadrée captée par Julio Cesar (41e) et surtout un contre très mal négocié juste avant la mi-temps (45e).

A l'image de son équipe, le numéro 7 aborde la deuxième mi-temps avec plus d'entrain. Un centre contré (48e), une autre tentative au-dessus (52e), mais surtout un déboulé sur la droite qui oblige Lucio à tacler vers… Raul Meireles (61e) qui ne parvient pas à marquer dans une très belle situation.

Mais Cristiano Ronaldo n'est pas seulement ce fantastique technicien. Il peut se muer en joueur insupportable lorsqu'il se lance des courses perdues, manque complètement ses coup-francs et réclame constamment des fautes. Il en faudra incontestablement beaucoup plus s'il veut mener son pays à la victoire finale. Car sa prestation de vendredi est loin d'avoir tenu ces promesses.

Pierrick Taisne à Durban