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"Ma femme est suédoise, on ne s’adresse plus la parole": l’Italie tremble avant son barrage retour

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L’Italie accueille la Suède ce lundi (20h45) à Milan en barrage retour pour la Coupe du monde 2018. Après leur défaite 1-0 à Stockholm, les partenaires de Gianluigi Buffon sont dos au mur. Et tout un pays retient son souffle à leurs côtés.

C’est un match sans filet. Un match d’hommes où le mental va être sans doute plus important que la technique. L’Italie accueille la Suède ce lundi à Milan en barrage retour de la Coupe du monde 2018 (20h45). Dans une atmosphère qui s’annonce irrespirable après la défaite à Stockholm à l’aller (1-0). San Siro va trembler.

Et tout le pays aura la boule au ventre pendant au moins 90 minutes. En attendant, la bande à Gianluigi Buffon peut compter sur le soutien de la nation. "On doit ramener cette qualification à la maison. C'est trop important pour l'Italie et pour tout notre football", a déclaré Eusebio Di Francesco, l’entraîneur de l’AS Rome, sur la chaîne Mediaset Premium.

"Le plus important, c'est d'essayer de marquer vite le premier but. Pour notre propre confiance et pour transmettre de l'incertitude à l'adversaire. Après, le deuxième viendra", a de son côté estimé Dino Zoff, légendaire gardien de la Nazionale championne du monde en 1982, au quotidien La Repubblica. C'est une chose d'être conscients de pouvoir réussir, c'en est une autre d'avoir la prétention d'être plus forts. C'est quelque chose dont nous sommes spécialistes en Italie."

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"D’habitude je suis confiant, mais aujourd’hui…"

Urbano Cairo, le président du Torino, a quant à lui demandé des actes. "On ne doit plus parler. J'ai entendu trop de phrases optimistes, trop de "nous allons aller au Mondial". Pour ça, il faudra marquer un but de plus qu'eux. C'est la seule chose qui compte, les mots ne comptent plus. D'habitude je suis optimiste. Mais aujourd'hui je le suis un peu moins."

Quant à l'entraîneur du Genoa Davide Ballardini, il a confié que le barrage s'était invité jusque chez lui. "Ma femme est suédoise. On ne s'adresse plus la parole depuis vendredi", a-t-il dit à la Repubblica.

AJ avec AFP