Mondial 2018: 5 choses à savoir sur la Syrie avant son pré-barrage historique contre l’Australie

La Syrie en route vers la Coupe du monde - AFP
Le pré-barrage se jouera en Malaisie
Le pays étant ravagé par la guerre civile depuis 2011, le match le plus important de l’histoire du football syrien se disputera à Malacca, en Malaisie. Le match retour se déroulera le 10 octobre à Sydney.
Ils pourraient défier les Etats-Unis après l’Australie
Dans son parcours historique, la Syrie devra donc s’imposer face à l’Australie. Si tel est le cas, elle devra disputer un ultime barrage face au 4e de la zone de la Confédération de football d'Amérique du Nord (CONCACAF). Une place actuellement occupée par les Etats-Unis mais que brigue aussi le Honduras.
La Syrie n’a jamais disputé une Coupe du monde
Classée 75e à la Fifa, la sélection syrienne n’a jamais atteint la phase finale d’un Mondial. C’est face à l’Iran et un but décisif et historique inscrit à la 93e minute le 5 septembre dernier (2-2) qu’elle a arraché son ticket pour le pré-barrage (on vous recommande chaudement l’énorme émotion du commentateur syrien sur le but). "Atteindre les éliminatoires en Asie était déjà presque un miracle, car personne ne s'attendait à ce qu'on arrive à ce stade compte tenu des circonstances auxquelles nous sommes confrontés dans notre pays", a déclaré à l'AFP le sélectionneur syrien Ayam al-Hakim.
Une sélection soutenue par Bachar Al-Assad mais…
Le dictateur syrien et son régime soutiennent officiellement la sélection syrienne. Dans un pays dramatiquement divisé, le conflit a touché aussi les Aigles de Qassioun. Lors d'un match à Singapour dans le cadre des éliminatoires, l'ancien sélectionneur syrien Fajr Ibrahim et le milieu de terrain Osama Omari avaient ostensiblement arboré des tee-shirts à l'effigie du président Assad tout sourire lors d'une conférence de presse d'avant-match. Les attaquants Omar Al-Soma et Firas Al-Khatib ont quitté la sélection pendant cinq ans après avoir apporté leur soutien aux rebelles combattant le régime d'Assad, mais leur retour cette année sous la direction d'Al-Hakim a galvanisé.
Al-Khatib, le symbole
Considéré comme l’un des meilleurs joueurs syriens, cet attaquant de 34 ans avait quitté la sélection en juillet 2012. Contre Al-Assad et derrière les rebelles, il s’est exilé au Koweït où il joue avec Al-Salmiya. De retour cette année avec la sa sélection, il sera l’un des atouts majeurs de son équipe face aux Australiens.
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