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Mondial 2018: comment Tite a rendu le Brésil encore plus dangereux

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Le Brésil fait partie des favoris à la victoire lors de la Coupe du monde 2018 en Russie du 14 juin au 15 juillet. Stephan Rozenbaum, spécialiste du foot brésilien, a expliqué comment Tite, le sélectionneur des Auriverde, a transformé la Seleçao.

Pays hôte en 2014 mais balayé par l’Allemagne (7-1) en demi-finale, le Brésil figure parmi les candidats à la victoire lors de la Coupe du monde 2018 en Russie. Portée par un Neymar convalescent, mais toujours indispensable, la sélection aurviverde possède plusieurs joueurs de grand talent.

La mentalité a changé

Surtout, l’équipe dirigée par Tite semble avoir éliminé de nombreux points faibles. "On a vraiment un changement de mentalité par rapport au jeu brésilien, a indiqué Stephan Rozenbaum, spécialiste du foot brésilien dans Team Duga ce mercredi. Avant au Brésil, on avait encore des milieux défensifs qui étaient là pour détruire le jeu adverse et on avait le milieu offensif qui était pour construire le jeu et attaquer. Le joueur offensif ne venait pas aider au marquage et en défense. Aujourd’hui, on a des joueurs comme Renato Augusto ou comme Fred qui savent jouer dans plusieurs positions sur le terrain."

Neymar n’est plus seul

Longtemps friable en défense, le Brésil a réglé ses problèmes avec des cadres comme Marcelo, Thiago Silva et Alisson Becker dans les buts. Devant, l’éclosion d’un Gabriel Jesus et l’apport de Willian permettent à Neymar de jouer plus libéré. "On a un Brésil qui est devenu de plus en plus fort. Cela enlève à Neymar la responsabilité d’être le seul à devoir faire la différence, a enchaîné Stephan Rozenbaum. On ne dit pas que le Brésil joue de la même manière quand Neymar est là ou quand il est absent. Non le Brésil ne joue pas pareil mais cela veut dire que l’on est fort même sans lui."

Tite, l’artisan du renouveau

Le sélectionneur national, Tite a choisi de s’appuyer sur un milieu plus agressif et capable de récupérer de nombreux ballons. Mais plus important encore, le technicien a permis à toute une équipe voire tout un pays de dépasser le traumatisme de 2014. "Il nous a aidé à aller plus loin. On avait besoin de lui à l’époque et nous avions été malheureux de voir Dunga arriver parce que cela signifiait que la fédération ne changeait pas, a poursuivi Stephan Rozenbaum. L’arrivée de Tite nous a permis d’oublier ce qu’il s’était passé."

Le sélectionneur du Brésil a trouvé le moyen de motiver tout son groupe. Ce petit plus qui permet de soulever des montagnes, ou de gagner un Mondial.