Mondial 2018: où en sont les champions d’Europe portugais ?

Quelques mois après leur sacre à l'Euro, les joueurs de l'équipe du Portugal connaissent des fortunes diverses. L'occasion de revenir sur la saison des principaux héros de Saint-Denis.

Huit mois après son sacre lors de l'Euro 2016, l'équipe du Portugal accueille la Hongrie pour le compte des éliminatoires pour le Mondial 2018. L'occasion de faire le point sur la saison des acteurs majeurs de la victoire sur la France à Saint-Denis en juillet dernier.

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Ils sont toujours au top

Sorti en finale de l'Euro à cause d'une blessure au genou très inquiétante, le robot Cristiano Ronaldo n'a pas eu besoin de beaucoup de temps pour se remettre sur pieds, ne manquant que les deux premières journées de Liga. A désormais 32 ans, la star portugaise affiche toujours des statistiques impressionnantes, dévoilant même un visage de plus en plus altruiste. Buteur 26 fois en 34 matchs cette saison, il a aussi signé 11 passes décisives (six sur les six dernières rencontres de C1).

Surfant sur son Euro, Raphaël Guerreiro s'est vite adapté à la Bundesliga. Auteurs de débuts canons avec le Borussia Dortmund, il a manqué la fin de l'année civile 2016 en raison d'une blessure musculaire. Dans une équipe quelque peu décevante, l'ancien Lorientais a repris sa place dans le onze où il brille par sa polyvalence. Guerreiro a ainsi débuté au poste de milieu axial à plusieurs reprises ces dernières semaines.

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Ils déçoivent

Pas vraiment titulaire à l'Euro, Joao Moutinho ne l'est pas plus avec Monaco cette saison. Dans la magnifique campagne du club de la Principauté, l'expérimenté milieu se pose en élément important de la rotation de Leonardo Jardim mais il n'est plus qu'un remplaçant de luxe, barré dans l'entrejeu par le duo Fabinho-Bakayoko.

Transféré au Bayern Munich contre une somme qui pourrait atteindre 80 millions d'euros avec les bonus, Renato Sanches éprouve quelques difficultés en Bavière. Entre Ligue des champions et Bundesliga, celui qui fêtera ses 20 ans cet été ne compte que six petites titularisations, la dernière remontant à décembre dernier.

Comment ne pas aborder le cas Eder. En inscrivant l'unique but de la finale de l'Euro, l'attaquant d'origine bissau-guinéenne avait ponctué un joli semestre entamé en janvier 2016 avec son arrivée au Losc (6 buts et 4 passes décisives en 13 matchs de Ligue 1). Depuis, le "super sub" a retrouvé des standards plus habituels, avec six réalisations en 28 rencontres avec Lille. Et lors des trois derniers matchs du Portugal, Fernando Santos n'a offert que 10 minutes à Eder, face aux Iles Féroé.

On attend qu'ils confirment

Joao Mario et André Gomes partagent quelques points communs. Tous deux nés en 1993 et milieux relayeurs, Joao Mario et André Gomes voulaient franchir un palier l'été dernier en quittant respectivement le Sporting et Valence pour rejoindre l'Inter et le Barça. Eléments souvent utilisés dans leurs nouveaux clubs, on ne peut pas dire qu'ils se soient imposés. Aligné lors du 8e de finale aller de Ligue des champions PSG-Barça, André Gomes n'avait pas été à la hauteur. En retrait par rapport au trio Iniesta - Busquets - Rakitic, l'ancien valencien joue de moins en moins. Dans un club de standing moindre, Joao Mario a effectué de bons débuts à l'Inter. Comme de nombreux joueurs, il doit aussi composer avec des attentes en rapport avec le montant élevé de son transfert (40 millions + 5 de bonus). Et le milieu intériste n'a plus commencé une rencontre depuis un mois.