RMC Sport

"Gagner l’Euro avec le Portugal équivaut à une Coupe du monde", assure Cristiano Ronaldo

placeholder video
Interrogé sur son prochain objectif avec le Portugal après avoir inscrit son 900e but en carrière, Cristiano Ronaldo (39 ans) assure avoir déjà atteint le Graal en remportant l’Euro 2016 avec la sélection.

Une nouvelle case cochée. Et elle est monumentale. Cristiano Ronaldo a atteint la barre des 900 buts inscrits en carrière jeudi lors de la victoire du Portugal face à la Croatie (2-1) en Ligue des nations. L’attaquant a confié sa fierté et son émotion d’avoir franchi ce cap avant de penser à celui des 1.000 buts comme il l’a récemment confié sur sa chaîne YouTube.

"Tout ce qui vient ensuite est spectaculaire"

A 39 ans, le quintuple Ballon d’or n’est pas rassasié mais il évite d’annoncer ses prochains objectifs. Comme remporter la prochaine Coupe du monde 2026 avec le Portugal? Selon lui, il a déjà décroché le Graal en décrochant l’Euro 2016 avec la Seleçao.

"Pour le Portugal, gagner un Championnat d'Europe équivaut à une Coupe du monde", explique-t-il. "J'ai déjà remporté deux trophées pour le Portugal (l’Euro 2016 et la Ligue des nations 2019), tout ce qui vient ensuite est spectaculaire. Je ne suis pas motivé par ces raisons, je veux profiter du football à chaque instant."

L’ancien attaquant de Manchester United et du Real Madrid écarte pour l’instant l’idée d’une retraite internationale. "Le moment venu, je passerai à autre chose", a-t-il confié cette semaine. "Ce ne sera pas une décision difficile à prendre. Si j’ai l’impression de ne plus rien apporter, je serai le premier à partir." Il explique n’avoir "jamais envisagé de quitter la sélection" après le dernier Euro, achevé par une défaite en quarts de finale face à la France aux tirs au but (0-0, 5 t.a.b. 3).

Il y a huit ans, Cristiano Ronaldo avait décroché le trophée le plus important de sa carrière en sélection en battant les Bleus en finale de l’Euro 2016 (1-0, a.p.). Rapidement sorti sur blessure, il s’était mué en second entraîneur sur le banc de touche, haranguant ses partenaires tout au long de la rencontre avant le but libérateur d’Eder en prolongation. Cela reste, aujourd’hui, un moment gravé avec autant de valeur, pour lui, qu’un sacre en Coupe du monde, où son meilleur résultat est une demi-finale en 2006… perdue face à la France.

NC