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Nouvelle star de la sélection panaméenne, Thierry Henry invité par le maire de Panama City

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Le Panaméen, Cecilio Waterman, qui a marqué le but de la victoire face aux Etats-Unis pour qualifier son équipe en finale de Ligue des nations de la CONCACAF, a célébré avec Thierry Henry. Et le Français, qui a séduit avec sa réaction, a officiellement été invité par le maire de Panama City pour visiter la ville.

L'histoire est fantastique. Le champion du monde 1998, Thierry Henry, est devenu une figure iconique dans les médias puisqu’il a été témoin de l’un des moments les plus émouvants de l’histoire du football du Panama, jeudi 20 mars. Lors de la demi-finale du Final Four de la ligue des nations de la CONCACAF, le Panaméen Cecilio Waterman a marqué le but gagnant contre les Etats-Unis.

Pour célébrer l’offrande, il a d’abord enlevé son maillot avant d’enjamber les balustrades pour prendre dans ses bras Thierry Henry, présent en plateau au bord de la pelouse pour la chaine ESPN. Le joueur s’est exclamé, porté par la joie : "Tu es mon idole, tu es mon idole", avant d’embrasser la légende française.

Et en fin de match, Waterman est venu voir Thierry Henry pour lui offrir son maillot dédicacé. Le Français lui a promis de lui en envoyer un d’Arsenal. Une jolie histoire qui a fait parler, et qui est même allée aux oreilles du maire de la ville de Panama City, Mayer Mizrachi.

Une grande fête pour Thierry Henry

Ce dernier a alors écrit une lettre à Thierry Henry pour l’inviter à visiter la ville. Il a souligné l’importance du moment. "Le but de Cecilio Waterman à la 93e minute contre les Etats-Unis nous a enthousiasmés, mais votre réaction sincère et humble nous a conquis. Votre message est devenu viral et vous êtes désormais l’un des nôtres". Le maire a ajouté que si l’ex-joueur d’Arsenal acceptait l’invitation, il serait reçu comme un roi, célébré avec une grande fête.

Après le match, Thierry Henry, champion du monde désormais commentateur sportif, a avoué que c’était l’une des meilleures célébrations qu’il n’ait jamais vues de sa vie. "Je l'ai vu dans ses yeux, car il était si proche. J'étais comme en transe. Heureusement, je comprenais l'espagnol quand il m'a dit "tu es mon idole". Mais c'était spécial".

CG