De la Ligue 2 au District en quelques semaines, la descente aux enfers du FC Martigues confirmée

Encore en Ligue 2 la saison dernière, le FC Martigues devra repartir en District 1, le neuvième échelon du football français. La commission d'appel de la DNCG a validé ce jeudi l'exclusion des compétitions régionales pour les Martégaux, qui espéraient évoluer en Régional 1.

Un saut dans le vide. 17e de Ligue 2 la saison dernière, le FC Martigues a été relégué sportivement dans un premier temps en National. Début juillet, la DNCG, le gendarme financier du football français, envoyait le FCM en Régional 1 (6e division). Ce jeudi, la commission d'appel de la DNCG a également confirmé l'exclusion du club de toutes les compétitions régionales.

Les dettes de la structure professionnelle ont causé la perte du FC Martigues

C'est la commission régionale de contrôle des clubs de la Ligue Méditerranée qui a retoqué le FC Martigues, refusant une participation en R1 en raison de problèmes budgétaires. Une décision confirmée donc ce jeudi par la commission d'appel de la DNCG. En clair, le FC Martigues va devoir repartir en District 1, soit le neuvième échelon du football français.

Si la structure professionnelle a été liquidée, les dettes de cette dernière ont causé la chute de l'association qui a repris en main le club. “Les deux restent liés, car la société a le même numéro d'affiliation que l’association et au vu des éléments que la commission avait et qui ont été transmis par le club, on ne pouvait pas maintenir le club en Régional”, expliquait ces derniers jours Eric Borghini, président de la Ligue Méditerranée à Maritima.

Martigues avait été promu en Ligue 2 pour la saison 2024-2025, après 22 ans d'absence à ce niveau. L'été précédent, en 2023, les Martégaux étaient passés sous pavillon américain. Propriétaire du club, Lepa Galeb-Roskopp n'a pas injecté l'argent nécessaire pour sauver le club en juillet dernier, elle qui avait pourtant voulu se montrer rassurante ces derniers mois. "On a nettoyé le FC Martigues, il n'y a plus aucune dette", lançait-elle d'ailleurs en janvier dernier. Les instances n'étaient donc pas vraiment du même avis.

GL