De nouvelles règles pour le fair-play financier

Nasser Al_Khelaïfi et Frank McCourt - AFP
Un solde maximum de 100 millions d'euros entre les dépenses et les ventes pour les transferts et un ratio d'endettement maximum. Voilà les deux nouveaux indicateurs du fair-play financier, décidés à l'issue de l'assemblée générale de l’ECA qui se tenait ce mardi à Rome. Le président de l'organisation, Andrea Agnelli, a évoqué un "fair-play financier 2.0", qui devrait permettre à l'UEFA d'intervenir plus rapidement.
Car selon Michael Verschueren, responsable du groupe de travail de l'ECA sur les dossiers financiers, il faut actuellement une période de "18 à 22 mois pour que l'UEFA puisse intervenir".
Une entrée en vigueur dès la saison prochaine
L'ECA souhaite donc mettre en place deux nouveaux indicateurs. "Le premier porte sur le niveau d'endettement, avec un ratio d'endettement maximum des clubs par rapport à l'Ebidta (le bénéfice avant impôts, intérêts et amortissements) a expliqué M. Verschueren. Le deuxième indicateur portant sur les transferts : un solde maximum de 100 millions d'euros entre les dépenses et les ventes sur le marché des transferts, sans qu'il soit formellement interdit de le dépasser.
"Si un club sort d'un de ces indicateurs, l'UEFA pourra agir beaucoup plus rapidement que par le passé", a-t-il affirmé. Et l'instance européenne pourrait dans ce cas vérifier le budget des clubs sur l'année en cours et la précédente, mais aussi leur prévision de budget pour la saison suivante.
Selon l'ECA, ces dispositions devraient être adoptées lors du prochain comité exécutif de l'UEFA, prévu le 24 mai, et entreraient en vigueur dès la saison prochaine.