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Drame dans un stade en Indonésie: au moins 131 morts, selon un nouveau bilan officiel

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L'agence sanitaire de Malang a annoncé ce mardi six nouveaux décès liés à la bousculade survenue en Indonésie samedi dernier, à l'occasion d'un match de football. Le chef de la police de la province indonésienne de l'est de l'île de Java a présenté ses excuses pour cette tragédie.

De nouvelles victimes. Six morts supplémentaires ont été comptabilisés après le mouvement de foule meurtrier dans un stade en Indonésie, l'une des pires tragédies de l'histoire du foot, portant le bilan à 131 morts, a fait savoir un responsable local de la Santé.

Ces six victimes, qui ont succombé à leurs blessures, "ont été renvoyées à leurs familles", a déclaré Wiyanto Wijoyo, responsable de l'agence sanitaire de Malang, où la tragédie a eu lieu.

Des excuses du chef de la police de la province

Par ailleurs, le chef de la police de la province indonésienne de l'est de l'île de Java, où s'est déroulée samedi une bousculade meurtrière dans un stade de football, a présenté mardi ses excuses. "En tant que chef de la police régionale, je suis préoccupé, attristé et en même temps je suis désolé pour les manquements au sein du dispositif de sécurité", a déclaré Nico Afinta lors d'une conférence de presse dans la ville de Malang.

Lundi, le président indonésien, Joko Widodo a accordé des compensations aux familles des 125 premières personnes qui ont péri. "En signe de condoléances, le président va donner 50 millions de roupies (3.200 dollars) pour chaque victime décédée", a déclaré Mahfud MD au cours d'une conférence de presse, ajoutant que les sommes seront versées d'ici deux à trois jours. Au moins 32 enfants figuraient parmi les victimes lors de ce premier bilan.

Deux jours après les incidents, le commandant des Forces Armées indonésiennes (TNI) a reconnu que des soldats ont été impliqués dans des actes de violences contre des supporters. "Nous avons mené une enquête depuis hier (dimanche) et nous poursuivons la procédure judiciaire", a déclaré le commandant TNI Andika Perkasa, lors d'une rencontre au bureau de Kemenkopolhukam, dans le centre de Jakarta ce lundi.

Il a ajouté que ces actes ne s’apparentaient pas à de la légitime défense mais qu’il s’agissait bien d’un "acte criminel." "Ce n'est pas de l'éthique, mais un crime", a-t-il prévenu. Afin de trouver l’identité du ou des soldats qui auraient commis ces actes de violences, Andika Perkasa a incité le public à envoyer des vidéos.

AFP avec AFP