Allemagne-France: ces espoirs qui jouent leur place pour l’Euro

Les espoirs français disputent leurs derniers matchs amicaux avant la liste officielle de Sylvain Ripoll pour le prochain Euro de la catégorie (16-30 juin 2019). Contre l’Allemagne (ce soir 18h) puis le Danemark à Brest (dimanche 21h), certains peuvent sécuriser leur place, d’autres la perdre. Tour d’horizon.

L’Euro espoirs approche à grands pas. Les Français entreront en scène le 18 juin prochain, contre l’Angleterre, à Cesena en Italie. Une rencontre à fort enjeu symbolique puisque les jeunes Tricolores n’ont plus côtoyé le tournoi depuis douze ans.

Les jeunes Lyonnais ont la cote

Qualifiés après une campagne solide, les hommes de Sylvain Ripoll vont profiter d’une ultime salve de matchs amicaux pour peaufiner leurs derniers réglages. Ils défient ce jeudi l’Allemagne à Essen (18h), puis le Danemark à Brest dimanche (21h). Deux dernières confrontations qui doivent permettre d'y voir plus clair avant la liste officielle prévue le 23 mai prochain.

L’ancien entraîneur lorientais, en poste depuis 2017, doit fournir 23 noms à l’organisation. Une base de 15 joueurs est pratiquement assurée d’être en Italie l’été prochain. Parmi eux, les Lyonnais Aouar (moins en vue à Lyon en 2019), Terrier, Tousart, Dembélé, les défenseurs Diallo, Ballo-Touré, Upamecano, Amian ou encore les milieux Bamba et Ntcham. Pour d’autres, la concurrence fait toujours rage.

Les "Allemands" doivent se montrer

En première ligne, les sociétaires de Bundesliga Nordi Mukiele (Leipzig) et Almamy Touré (ex Monaco, Francfort), tous deux soumis à des temps de jeu plutôt faiblards. Très en vue à Montpellier l’an passé, Mukiele ne joue presque pas en Bundesliga (trois matchs en 2019). Estimé par Ripoll, Mukiele ne doit sa présence qu’aux absences d’Alakouch (Nîmes) et Amian (Toulouse).

Même son de cloche pour l'appelé de dernière minute Touré, disparu à Monaco mais relancé par l’Eintracht depuis janvier (il reste sur quatre titularisations en championnat). Dans une moindre mesure, Ibrahima Konaté (Leipzig) et Moussa Niakhaté (Mayence), remplaçants de Diallo et Upamecano doivent sécuriser leur place premiers de remplaçants. Dans tous les cas, il y a nécessité de performance, alors que le critère du temps de jeu prédomine, même chez les espoirs, où la concurrence est impressionnante.

Maxime Lopez sur un fil

Un constat que ne démentira pas Maxime Lopez. Le jeune Marseillais (11 capes) n’est pas indiscutable dans cette équipe en dépit de sa prise de pouvoir à l’OM. Mis en retrait par l’émergence du duo lyonnais Aouar-Tousart, Lopez devrait avoir du temps de jeu contre la prometteuse Allemagne. Avec Ntcham (Celtic, forfait pour ce rassemblement), Guendouzi (Arsenal), voire Gélin (Rennes), Lopez joue donc gros. 

Derrière Dembélé, il y a la place

Les jeunes Français ont pris l’habitude d’évoluer en 4-4-2 lors des qualifications. Devant, le duo Terrier Moussa Dembélé a fait des ravages lors de la campagne. Les deux Lyonnais sont indéboulonnables, soutenus par Jonathan Ikoné (Lille) et Allan Saint-Maximin (Nice), en vue en Ligue 1.

Jean-Philippe Mateta (Mayence) est aussi un prétendant à l’Euro, alors que Jean-Kévin Augustin (Leipzig) est d'ores et déjà écarté. Un turnover important devrait avoir lieu dans ces rencontres de mars. L'ancien Havrais (7 buts en 26 matchs de Bundesliga) aura l'occasion de se mettre en valeur afin de devenir le remplaçant naturel de Dembélé.

PL