Equipe de France: Pleurs, Barcelone et penalty de la finale, les 6 histoires du documentaire Netflix sur Griezmann

Le documentaire Netflix sur Antoine Griezmann est disponible depuis ce jeudi - -
Pogba, Godin et Deschamps au casting
Sobrement intitulé "Antoine Griezmann: champion du monde", le documentaire, mis en ligne ce jeudi (jour des 28 ans du joueur) sur la plateforme Netflix, retrace l’avènement de l’international français au plus haut-niveau après des premiers pas gâchés par les refus des centres de formation français de l’intégrer en raison de sa petite taille. Alessandra Sublet, co-productrice du documentaire, s’est basée sur quelques images ("20%", calcule-t-elle) d’un premier film sur Griezmann sorti en 2017 sur TMC, mais surtout sur de nombreuses séquences inédites. Le joueur a ainsi été interrogé en octobre dernier après le sacre mondial des Bleus en Russie, qui occupe une bonne partie du documentaire. Ses plus proches interviennent comme son père, sa sœur, son ancien conseiller, Eric Olhats, Paul Pogba, son "frère", Lucas Hernandez, son coéquipier en sélection et en club, Diego Godin, le parrain de sa fille, et bien sûr Didier Deschamps.
Pilier d’avant-match
Leader technique sur le terrain, Antoine Griezmann l’est aussi dans le vestiaire. Didier Deschamps confie ainsi s’entretenir avant chaque match avec le joueur, comme en attestent plusieurs séquences durant la Coupe du monde. "Avant de prendre des décisions, j’échange avec lui pour avoir son ressenti, discuter de choses et d’autres pour avoir, moi aussi de mon côté, des infos par rapport à ce qu’il ressent", confie Deschamps. On le voit également échanger avec Raphaël Varane avant le 8e de finale face à l’Argentine. Griezmann évoque aussi cette discussion à "8 ou 9 joueurs" avant la finale de la Coupe du monde.
La déchirure du départ
Le documentaire a le mérite de faire sentir la violence du déracinement vécu par Antoine Griezmann, exilé à San Sébastien à l’âge de 14 ans, en juillet 2005. Les pleurs au moment de quitter sa famille, ce moment où son père compte tout arrêter ou encore ce coup de poker tenté en pleine nuit par son ancien conseiller, Eric Olhats, sont d’autres histoires bien mises en lumière par les témoignages des principaux intéressés. L’attaquant de l’Atlético de Madrid a d’ailleurs craqué au moment d’évoquer la victoire en finale de la Coupe du monde. "Je pense à mes parents (il pleure)… qui m’ont laissé partir très tôt, aux parents de joueurs qui disaient que mon père était un fou de me laisser partir loin comme ça."
Ce qu’il a dit à l’arbitre avant le penalty en finale de la Coupe du monde
Certains ont cru qu’il montrait l’endroit où il allait tirer à Danijel Subasic. Mais non, Antoine Griezmann a évoqué son geste du bras avant de s’élancer pour tirer le penalty en finale de la Coupe du monde face à la Croatie. "Je disais à l’arbitre qu’il (Subasic, ndlr) aille sur sa ligne, le gardien, confie-t-il. Sur l’image, on croit que je dis je vais tirer là-bas mais non, j’ai dit ‘vas à ta place’. Je prends le ballon et je me dis, c’est bon, c’est au fond. J’étais énormément en confiance, je savais que ce moment était important. J’étais tranquille, serein."
Godin savait qu’il allait rester
Quelques jours après avoir grandement participé à offrir la victoire à l’Atlético de Madrid en finale de la Ligue Europa, Antoine Griezmann a reçu les sifflets de son propre public en raison de l’incertitude qui planait sur son avenir. Un moment douloureux pour lui et son coéquipier et ami, Diego Godin, qui connaissait le choix de Griezmann. "C’était compliqué pour Antoine, confie le capitaine uruguayen des Colchoneros. Moi, je savais qu’il avait décidé de rester ici, qu’il était heureux d’avoir pris cette décision de continuer avec l’Atlético. Et il se passe ça… La première chose qui m’est passée par la tête a été d’aller calmer le public, en leur disant ‘ne le sifflez pas, encouragez-le, il est heureux ici, il se sent comme chez lui.’ » Courtisé par le FC Barcelone, le joueur a finalement décidé de rester à l’Atlético dans une vidéo publiée quelques jours avant la Coupe du monde.
Sa superstition avant la finale
Après avoir connu deux défaites en finales en 2016 (Ligue des champions, Euro 2016), Antoine Griezmann en a gagné deux en 2018 (Ligue Europa, Coupe du monde). Peut-être grâce à la nouvelle superstition adoptée avant le match. "Je ne voulais pas regarder la coupe, parce qu’on l’avait fait à l’Euro et en Ligue des champions et on avait perdu. Je n’avais pas regardé en Europa League et ça avait marché."