Après leur 8-0, les Bleues enchainent face au Canada

Eugénie Le Sommer (France) - AFP
Après son festival contre le Nigeria (8-0) vendredi au Mans, l'équipe de France de foot féminine a remporté un succès plus laborieux mais logique contre le Canada (1-0), lundi, à Rennes. Face aux Canadiennes, 4e nation mondiale au classement Fifa, juste devant la France et médaille de bronze aux derniers JO, en éliminant les Bleues en quart de finale (1-0), les joueuses de Corinne Diacre ont effectué un match sérieux et appliqué.
Face à un adversaire autrement mieux organisé que le Nigeria, 38e nation mondiale étrillée il y a trois jours, elles ont pourtant eu du mal à se créer des occasions dans le jeu. Eugénie Le Sommer et Delphine Cascarino, pendant une heure, ont eu beau animer les couloirs de façon intéressante, la solide arrière-garde rouge et blanche n'a pas fait beaucoup de cadeau, si ce n'est un penalty après moins de dix minutes de jeu pour une main dans la surface qui a offert l'ouverture du score.
Le Sommer ne s'est pas fait prier pour prendre Stéphanie Labbé à contre-pied et inscrire son 68e but en bleue (1-0, 9).
Pas d'occasion pour le Canada
Cette réalisation rapide aurait pu débrider le match, mais il n'est a rien été, les occasions restant rares et peu tranchantes globalement, la faute peut-être à une pelouse très fusante en raison d'une pluie légère mais persistante. Valérie Gauvin a bien placé une reprise en pivot au-dessus (22e), avant de faire une remise intelligente pour Le Sommer, dont la tête était elle aussi trop enlevée.
Le Sommer, toujours elle, a ensuite tenté sa chance après un une-deux avec Amel Majri, mais sa frappe était trop croisée (73e) et Labbé détournait dans la foulée une frappe lointaine de Gaëtane Thiney au-dessus de sa barre (75e).
Bibiana Steinhaus, devenue la première femme à arbitrer un match de Bundesliga il y a sept mois, a ensuite donné une nouvelle chance aux Bleues de faire le break, mais le penalty, aussi généreux que mal tiré par Amandine Henry, a été bien détourné par Labbé (78e).
À défaut d'avoir fait des étincelles offensivement, la France pourra se satisfaire de n'avoir concédé aucune occasion digne de ce nom en 90 minutes, enchaînant un troisième match sans but encaissé.