Barthez : « En tant qu’hommes, ils sont top »

Présent au Stade de France lors de l’entraînement des Bleus ce dimanche, Fabien Barthez s’est exprimé sur la relation particulière qu’il entretient avec ses deux successeurs au poste de gardien de but : Hugo Lloris et Steve Mandanda. Et se remémore la demi-finale de la Coupe du monde 1998 face à la Croatie…

Fabien, êtes-vous à l’initiative de la venue de Thierry Omeyer, le gardien des champions du monde de handball, au stage de l’équipe de France ?

Oui, avec Franck Raviot (entraîneur des gardiens des Bleus, ndlr) on en avait parlé après avoir vu un documentaire. C’est très sympa qu’il ait accepté notre invitation. Je pense qu’on a la chance d’avoir le meilleur gardien de la décennie en handball. Sur le fond et les valeurs, c’est intéressant de l’avoir avec nous pour partager ce qu’il connait avec nos gardiens.

Quel regard portez-vous sur vos successeurs, Hugo Lloris et Steve Mandanda ?

Un regard de grand frère. Je suis admiratif de ce qu’ils font. Ce sont deux garçons très sains et c’est le plus important. Au niveau sportif, ça va et ça vient, mais en tant qu’hommes ils sont top. C’est ce qui est très intéressant.

Comment l’équipe de France doit-elle selon vous aborder le match amical de mardi, face à la Croatie ?

Elle doit l’aborder comme un match international. Il n’y a pas vraiment de match amical quand on joue en équipe de France. Mais il faut garder cette notion de jeu, de plaisir parce l’équipe est en pleine reconstruction.

La Croatie, c’est un bon souvenir pour vous, le 8 juillet 1998…

Oui, c’était sympa. Le moment le plus marquant de ce match, ce fut la mi-temps. Aimé Jacquet nous avait remis en place comme il le fallait. On mesurait tous 1,90m et il nous a enlevé quelques centimètres (sourire). On connait le résultat…

Recueilli par Rémi Perrot avec Marc Benoist