Classement FIFA : La France dévisse et se complique la vie

Hugo Lloris et Didier Deschamps - AFP
LA FIFA vient de livrer son nouveau classement mondial. Premier enseignement : c’est l’Argentine de Lionel Messi qui occupe désormais la première place aux dépens de l’Allemagne, championne du monde en titre. Seconde conséquence : l’équipe de France, battue en amical par la Belgique (3e) et l’Albanie (36e) en juin dernier, chute lourdement à la 22e place pendant que le pays de Galles de Gareth Bale effectue la meilleure opération en intégrant le Top 10 mondial pour la première fois de son histoire, aux côtés de la surprenante Roumanie (8e) et de l’Angleterre (9e), qui retrouve enfin un rang décent et digne de son rang.
Autrement dit pour les Bleus qui sortent par là-même du Top 9 européen, ils ne font de nouveau plus partie des meilleures nations mondiales. Et les conséquences pourraient être dangereuses…
Un classement lourd de conséquences pour les Bleus
Avec cette 22e position, la France ne sera en effet pas tête de série de la confédération européenne pour le tirage au sort des Eliminatoires de la Coupe du monde 2018 (Russie), qui aura lieu le 25 juillet prochain à Saint-Pétersbourg.
L’absence de l’équipe de Didier Deschamps dans le chapeau 1 pourrait donc avoir de terribles conséquences sur la composition de son groupe, à moins de tomber contre la Roumanie ou le pays de Galles, deux prétendus « poids lourds » à leur portée….
La France sauvée par l’UEFA ?
Mais cette position embarrassante pour la France est loin d’être figée. Selon un communiqué de la FIFA, l’UEFA aurait réclamé que la France, au même titre que l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et les Pays-Bas, soient « protégés » et placés dans un même chapeau. Cela signifierait que ces six équipes ne pourraient pas se rencontrer durant les Eliminatoires.
Une aubaine pour les Bleus, qui avaient dû s’en remettre à une main d’Henry contre l’Irlande (2010) et à un exploit lors du match retour face à la Ukraine (2014) pour se qualifier lors des barrages des deux dernières Coupe du monde. Un piège à haut risque que la France ferait bien d’éviter.