Crise à la FFF: comment la Fédération organise la succession de Florence Hardouin au poste de DG

C’est l’un des nombreux dossiers sur le bureau du président Philippe Diallo : la succession de Florence Hardouin à la direction générale de la FFF. Afin de trouver son nouveau DG, la FFF a fait appel au cabinet de chasseur de tête Spencer & Stuart pour récolter les candidatures. Dès que cinq à six candidatures seront retenues, elles seront présentées à Philippe Diallo pour valider sur le principe leur profil. Un ou deux candidats seront alors auditionnés par un groupe de travail issu du Comex composé de Vincent Labrune, Vincent Nolorgues, Pascal Parent et Jean-Michel Aulas.
Une candidature externe est privilégiée
Le profil retenu devra être Diallo-compatible bien sûr mais devra aussi être LFP-compatible vu le nombre importants de sujets qui lient les deux institutions. Le poids de la LFP sera donc important dans le choix de la personne retenue. Des profils internes se sont manifestés, notamment Erwan Le Prévost, mais c’est bien une candidature externe qui est privilégiée. Le futur DG ne devra pas avoir un profil qui incarne trop le monde professionnel pour envoyer un message positif au monde amateur dont une partie reste remontée contre le Comex actuel. Un profil neutre, compétent et idéalement féminin est donc recherché.
Florence Hardouin, sur le départ de la FFF, a exercé "des méthodes brutales" et adopté "un comportement jugé erratique", selon la synthèse de l'audit commandité par le ministère des Sports. Des faits qui ne lui permettaient plus "d'exercer une autorité reconnue" selon ce même rapport dont s'est emparé la FFF pour justifier le licenciement de sa désormais ex-directrice générale, laquelle était sous contrat avec la Fédération française de football depuis 2008.